Algérie

Le dossier d'accusation "inconsistant"



La défense des frères Kouninef, jugés dans des affaires de corruption, a tenté avanthier soir, à la cour d'Alger, de "présenter les preuves innocentant ses clients", alléguant que le dossier d'accusation était "inconsistant".La défense des frères Kouninef, jugés dans des affaires de corruption, a tenté avanthier soir, à la cour d'Alger, de "présenter les preuves innocentant ses clients", alléguant que le dossier d'accusation était "inconsistant".
Durant plus de quatre heures de plaidoiries, les avocats des frères Kouninef ont tenté de démontrer que le dossier d'accusation établi contre leurs clients pour les chefs de "blanchiment d'argent", "trafic d'influence" et "obtention d'indus avantages" était "inconsistant" compte tenu de "l'absence de pièces essentielles". L'avocat de Rédha Kouninef a précisé quela Police judiciaire avait présenté un compte rendu "incomplet et dissimulé des pièces et des informations", faisant remarquer que les gouverneurs des banques nationales ont affirmé que les prêts dont ont bénéficié les frères Kouninef avaient été consentis dans un "cadre légal".
De plus, a-t-il dit, la "dissimulation" de pièces prouve que son client et ses frères n'ont pas transféré de devises à l'étranger. Les avocats de Kaddour Bettahar, gérant du groupe Kou-GC, ont, quant à eux, demandé la révision du jugement rendu contre leur client car, ont-ils avancé, les poursuites "ont été engagées collectivement, qu'il s'agisse de personnes morales ou physiques". Lors de la séance de l'après-midi, les interventions de la plaidoirie sont convenus de "l'absence" de preuves matérielles justifiant les faits reprochés aux accusés, dont l'affaire du "financement occulte d'un parti politique", en ce sens que les enquêtes n'ont fait état d'aucun parti politique financé de manière occulte. Mieux encore, la loi n'interdit pas la contribution d'une partie à l'intérieur du pays au financement de la campagne électorale. Preuve à l'appui, les avocats ont fait part d'un chèque bancaire légal présenté par Rédha Kouninef à la campagne du candidat à la présidentielle Abdelaziz Bouteflika, révélant que la source du montant était sous forme "'d'un crédit légal de la société - KouGC
-", étayant leurs propos d'un document du Conseil constitutionnel validant la légalité des sources financières dont a bénéficié Bouteflika. Une peine de 18 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions de dinars a été requise à l'encontre de Réda Kouninef, tandis qu'une peine de 15 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 8 millions de dinars, a été requise contre ses deux frères Abdelkader-Karim et Tarek-Noah, alors qu'une peine de 10 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 8 millions de dinars, a été requise contre Keddour Ben Tahar. Le tribunal de Sidi-M'hamed a condamné, en première instance, Réda à 16 ans de prison ferme, Abdelkader-Karim à 12 ans, Tarek-Noah à 15 ans, et Keddour Ben Tahar à 8 ans de prison ferme, avec des amendes de 8 millions de dinars chacun et la confiscation des biens à l'intérieur et àl'extérieur du pays.
Durant plus de quatre heures de plaidoiries, les avocats des frères Kouninef ont tenté de démontrer que le dossier d'accusation établi contre leurs clients pour les chefs de "blanchiment d'argent", "trafic d'influence" et "obtention d'indus avantages" était "inconsistant" compte tenu de "l'absence de pièces essentielles". L'avocat de Rédha Kouninef a précisé quela Police judiciaire avait présenté un compte rendu "incomplet et dissimulé des pièces et des informations", faisant remarquer que les gouverneurs des banques nationales ont affirmé que les prêts dont ont bénéficié les frères Kouninef avaient été consentis dans un "cadre légal".
De plus, a-t-il dit, la "dissimulation" de pièces prouve que son client et ses frères n'ont pas transféré de devises à l'étranger. Les avocats de Kaddour Bettahar, gérant du groupe Kou-GC, ont, quant à eux, demandé la révision du jugement rendu contre leur client car, ont-ils avancé, les poursuites "ont été engagées collectivement, qu'il s'agisse de personnes morales ou physiques". Lors de la séance de l'après-midi, les interventions de la plaidoirie sont convenus de "l'absence" de preuves matérielles justifiant les faits reprochés aux accusés, dont l'affaire du "financement occulte d'un parti politique", en ce sens que les enquêtes n'ont fait état d'aucun parti politique financé de manière occulte. Mieux encore, la loi n'interdit pas la contribution d'une partie à l'intérieur du pays au financement de la campagne électorale. Preuve à l'appui, les avocats ont fait part d'un chèque bancaire légal présenté par Rédha Kouninef à la campagne du candidat à la présidentielle Abdelaziz Bouteflika, révélant que la source du montant était sous forme "'d'un crédit légal de la société - KouGC
-", étayant leurs propos d'un document du Conseil constitutionnel validant la légalité des sources financières dont a bénéficié Bouteflika. Une peine de 18 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions de dinars a été requise à l'encontre de Réda Kouninef, tandis qu'une peine de 15 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 8 millions de dinars, a été requise contre ses deux frères Abdelkader-Karim et Tarek-Noah, alors qu'une peine de 10 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 8 millions de dinars, a été requise contre Keddour Ben Tahar. Le tribunal de Sidi-M'hamed a condamné, en première instance, Réda à 16 ans de prison ferme, Abdelkader-Karim à 12 ans, Tarek-Noah à 15 ans, et Keddour Ben Tahar à 8 ans de prison ferme, avec des amendes de 8 millions de dinars chacun et la confiscation des biens à l'intérieur et àl'extérieur du pays.


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