Algérie

Le dossier Alcaraz impose des débats



Le dossier Alcaraz impose des débats
Espérant que ce ne soit pas de faux débats auxquels nous sommes en train d'assister que cette prise de conscience que manifestent ces gestionnaires du monde sportif n'est pas seulement pour plaire ou calmer les esprits, au contraire.«Le programme de développement qui arroserait le football national devrait faire exploser toutes les barrières, jadis entretenues par une certaine équipe afin d'élargir le terrain est de mobiliser les sportifs sur cet espace que nous qualifierions de nouveau notamment dans la gestion de notre football.» Pour l'instant, c'est Alcaraz qui préoccupe l'Algérien et pas autre chose.
Puisque c'est encore seulement lui qui trace les grandes lignes des différents débats. En attendant, ces discussions tirent vers le bas notre football, et ceci ne fait qu'arranger des personnes qui aspirent à cimenter ce sport, l'empêchant ainsi à revivre ses passions. Au moment où les équipes du Maghreb réalisent ce que l'Equipe nationale algérienne a déjà fait.
On évoque avec insistance une hypothèse, celle qui ferait trainer les choses jusqu'à trouver la meilleure paire à nos représentants. Pourvu que cette fois, la semelle ne serait pas contrefaite. Derrière ces discussions, un homme s'échaufferait, en l'occurrence Belmadi.
Un Algérien au CV chargé, qui se tiendrait prêt à sauter sur le prochain avion pour faire retrouver l'ambiance d'antan. Et encore à ce stade, ce n'est qu'une hypothèse. Rien n'est sûr. Le travail du président sortant reprend du service. Telle fut sa devise. Prendre du temps et ne pas se presser. Le ministre de la Jeunesse et des Sports lui avait déjà livré sa feuille d'appréciation sur laquelle est noté : «La situation de l'Equipe nationale est devenue intenable et dangereuse. Le président de la FAF en est conscient, mais je pense qu'il doit vite prendre une décision quant à l'avenir d'Alcaraz, dans l'intérêt de l'EN.»
Voilà qu'aujourd'hui, le revers de la médaille aveugle et pousserait le principal dirigeant de l'instance nationale de football à libérer l'Espagnol sans attendre le prochain et dernier match face au Nigeria. Aller au «marché des entraîneurs perdus» d'en «acheter» un autre dans le noir et le tester, lors de cette dernière étape des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
Le BF qui continu à pousser Zetchi vers cet acte, voudrait également sa «peau», «un sélectionneur dans la précipitation finirait pas faire perdre à notre équipe nationale son âme», nous confiait un observateur du monde sportif et qui souhaiterait que le prochain sélectionneur soit local, comme cela se fait sous d'autres cieux. «D'autant plus que les grandes performances de l'EN ont été réalisées par un entraîneur algérien.»
Un avis que ne partagent pas ceux qui veulent une grande marque étrangère, sauf que cette marque, personne ne la décrocherait pour une équipe qui ne cesse de traverser des situations chaotiques. La réussite, commence, selon un confrère, d'abord par discipliner quelques membres du BF qui doivent comprendre comment fonctionne la machine footballistique, connaître leurs limites, ne pas dépasser les lignes rouges que tracent généralement un sélectionneur. «Un P-dg d'une entreprise n'est forcément pas un technicien ou un professionnel du football.»
Mais voilà qu'une fois de plus, des membres du Bureau fédéral ont déjà coché sur leur brouillon le nom du futur successeur de Lucas Alcaraz. Cette précipitation créerait très vite des problèmes tous azimuts qui nous mettraient tout près du point de non-retour. Fatalité ' Non. Evitons d'y voir une calamité naturelle pour désigner la véritable origine du malaise persistant, et qui ne pourra en aucun cas être circonscrit sans un changement radical dans l'approche de la gestion sportive.
Car cette équipe nationale, comme le foot en général, engagée sur le front de l'agitation et de la déstabilisation est livrée - et c'est le mot - à un type de dirigeants ayant délibérément choisi de se servir du sport, à défaut de le servir. En fait, ce qui se passe, ressemblerait à cet arbre qui cachait la forêt de la misère et de la désolation du football.
En attendant les conclusions de la réunion de ce mercredi, il faut espérer qu'un communiqué soit publié mettant ainsi toute cette situation, qui non seulement déboussole nos représentants, mais aussi dénonce la capacité de certains membres du BF à gérer convenablement notre football. On en parle encore et on en parlera peut être demain du cas d'Alcaraz, cet homme à qui l'on veut faire résilier son contrat. Une autre coupure s'annonce, celle qui ferait perdre du temps à notre Equipe nationale qui se prépare pour la CAN-2019.


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