Nous proposons dans de cette contribution l’étude de l’engagement socioprofessionnel des intelligentsias algériennes diasporiques vis-à-vis de leur pays d’origine à travers l’analyse de quatre éléments structurant la problématique de la dynamique du don et de la dette chez cette catégorie sociale. Il s’agit d’un processus social transactionnel qui s’est accomplit à travers quatre moments fondateurs (âges) et qui se veut une rupture épistémologique avec le rationalisme scientiste, traitant l’un des aspects de la problématique de la fuite des "cerveaux" notamment la question des retours en Algérie. À cet effet, l’étude a comme démarche la déconstruction des récits migratoires en tant que vécus (représentations- attitudes), où se mêlent un ensemble de déterminants subjectifs et objectifs, permettant de comprendre la complexité du phénomène des départs et des retours en Algérie contemporaine. De ce point de vue, la production du Sens que les individus-migrants donnent à l’histoire de leur vécu ne peut être que le produit des conditions historiques de toute la société.
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Posté Le : 21/02/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Khaled Karim
Source : Les cahiers du CREAD Volume 33, Numéro 120, Pages 233-262 2017-03-14