Algérie

Le documentaire, moyen d'évocation par excellence des glorieux chouhada (cinéaste) Culture



Le film documentaire constitue "un excellent moyen" pour évoquer la dimension patriotique des glorieux martyrs de la lutte de libération nationale, a indiqué jeudi à Oran le cinéaste Mohamed Houidek.
"Le documentaire permet de mieux faire connaître les sacrifices consentis par les chouhada auprès des jeunes générations", a souligné M. Houidek à l'occasion de la présentation de son nouveau film consacré au chahid Cheriet Ali Chérif (1931-1954).
Cette 'uvre cinématographique, intitulée "Le martyr de la liberté Cheriet Ali Chérif", a été projetée en avant-première à la cinémathèque d'Oran, devant un public nombreux dont son frère et d'anciens compagnons
d'armes et de cellule du chahid.
A travers ce film de 50 minutes, l'auteur donne la parole aux personnes ayant côtoyé le martyr, recueillant ainsi plusieurs témoignages parmi les membres de sa famille et ses amis pour évoquer la bravoure et le dévouement patriotique de l'homme.
Le producteur du film est le jeune Kharbouch El-Hadj qui signe, quant à lui, son entrée dans ce segment professionnel après avoir évolué jusque-là dans le domaine photographique et de l'audiovisuel.
Le tournage s'est déroulé principalement au domicile des témoins, notamment au quartier populaire d'El-Hamri (Oran) où résidait l'oncle de Cheriet Ali Chérif et à Sig (Mascara) où habitaient ses parents, a fait savoir le producteur, ajoutant que le film s'appuie également sur des documents d'archives.
Le chahid Cheriet Ali Chérif, dont un établissement scolaire d'Oran porte le nom, est né le 16 août 1931 à Sig. En 1948, il se rend à Oran à la recherche d'un travail et s'installe chez son oncle. C'est au sein de l'organisation des scouts musulmans algériens qu'il fait la connaissance du martyr Ahmed Zabana et d'autres figures de la Révolution à l'instar d'El-Hadj Alla et Hammou Boutlélis.
Quelques jours seulement après avoir participé au déclenchement de la Révolution, le 1er novembre 1954, il est arrêté par les forces coloniales. Il fut condamné à mort et exécuté par le supplice de la guillotine le 28 janvier 1958 à Oran.


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