' Le documentaire dans le monde arabe, c'est un format assez jeune ' d'couvrir ' Paula Palacios, documentariste espagnole

Paula Palacios est une jeune r'alisatrice. Son genre de pr'dilection est le documentaire. Elle a ' son actif plusieurs r'alisations. En avril 2006, Paula Palacios ouvre sa propre maison de production ' Paris, Palacios Films. En 2010, elle produit et r'alise son premier documentaire Femmes sans pause. En 2012, Palacios Films, en coproduction avec Al Jazeera Documentary Channel, publie une trilogie sur la tribu Hadzabe de Tanzanie ', The Last Hunter en m'me temps qu'elle r'alise son premier long m'trage documentaire sur la situation difficile des femmes r'fugi'es en Europe de l'Est : Nouveaux murs. A la fin de 2012, Paula Palacios termine le film documentaire sur l'Islam en Ethiopie. Ses nouveaux documentaires longs m'trages Ali'ens et Somaliens en transit, produits par Al Jazeera Documentary Channel avec l'appui du HCR, sont projet's en 2013, ainsi qu'un documentaire sur la r'volution de Zanzibar, la plus courte guerre de l'histoire. En outre, Mme Palacios a particip' ' d'autres documentaires comme cadreuse, en tant que membre du jury aux festivals de films internationaux et a organis' des formations documentaires au niveau international. La jeune r'alisatrice revient dans cet entretien exclusif sur plusieurs th'matiques. D'couverte.Vous 'tes actuellement ' Oran comme membre du jury du film documentaire, parlez-nous de cette nouvelle exp'rience ...
A vrai dire, cela m'honore de prendre part ' une telle manifestation. Ce festival permet un 'change interculturel, la d'couverte de ce qui se fait ailleurs gr'ce ' la participation de divers pays arabes. Pour ma part, je n'en suis pas ' ma premi're visite en Alg'rie. Deux fois ' Alger et la premi're fois ' Oran. Une tr's belle ville chaleureuse. J''tais en 2011 membre du jury des Journ'es cin'matographiques d'Alger (JCA).
Quelle est l'ambiance au sein de l''quipe '
Nous avons une tr's bonne 'quipe compos'e de trois sp'cialistes du cin'ma comme Nabil Hadji (Alg'rie), Ahmed Faek (Egypte) et moi-m'me. Je ne peux rien dire de plus vu que la comp'tition est en cours. Seulement, je dirais qu'il y a une bonne ambiance. Nous avons la m'me vision et la m'me chemin ' suivre. J'estime que nous avons visionn' jusque-l' des films diff'rents mais tr's int'ressants.
Avez-vous quelques notions sur la cin'ma arabe '
Bien 'videmment. Je suis productrice, r'alisatrice et documentariste et je traite des sujets du monde arabe. La preuve, ma derni're participation aux JCA s''tait sold'e par l'animation d'un atelier qui a abouti par la r'alisation d'un court m'trage documentaire intitul' SOS Doc.
Comment situez-vous le documentaire dans le monde arabe '
C'est un format assez jeune qui est ' d'couvrir par les cin'astes du monde arabe. Sinc'rement, je vois beaucoup d'am'lioration dans ce registre.
Dans vos 'uvres, vous traitez divers th'mes, une mani're de vous l'cher...
Au d'part, ce n''tait qu'une envie profonde : montrer aux gens par l'image ce que j'ai dans la t'te, mon imaginaire. Puis ' force de r'aliser, de toucher ' d'autres domaines, d'apprendre, d''changer, peu ' peu 'a change. J''prouve maintenant diff'rents besoins quand je me lance dans un projet. La rencontre entre r'el et imaginaire m'attire, et surtout le fait d'introduire et de rendre cr'dible tout ce petit monde avec les moyens dont je dispose. Ce qui n'est pas toujours facile. Du coup, j'ai de plus en plus envie d'aborder d'autres th'mes tout en gardant ceux qui me tiennent ' c'ur.
Des projets en vue '
Je compte pr'parer en novembre un film documentaire sur les Espagnols du Maroc. Il sera pr't dans un an et demi.