Algérie

Le docteur Melhag livre son analyse



En Algérie, après une troisième vague particulièrement meurtrière, voilà que l'on s'apprête à faire face à une quatrième, dont on ignore encore l'ampleur. Entre les deux vagues, l'Algérie a raté une occasion de renforcer son immunité collective.En Algérie, après une troisième vague particulièrement meurtrière, voilà que l'on s'apprête à faire face à une quatrième, dont on ignore encore l'ampleur. Entre les deux vagues, l'Algérie a raté une occasion de renforcer son immunité collective.
Pas plus de 11 % de la population algérienne qui est vaccinée, et ce, alors que l'on est aux portes d'une quatrième vague, s'accordent à dire tous les médecins et spécialistes. Pour le docteur Mohamed Melhag, chercheur, virologue et ancien biologiste, il y a plusieurs causes à cette réticence que les Algériens affichent à l'égard de la vaccination anti- Covid. Outre le fait que cette réticence se caractérise par sa nature internationale, le docteur Melhag indique que la levée du confinement et des mesures de prévention n'a pas eu un effet positif sur la campagne vaccinale en Algérie. Cette dernière, toujours d'après le même intervenant, a été considérablement ralentie par « les réseaux sociaux et les fake news, ainsi que par la désinformation ». En effet, le docteur Melhag affirme que mettre fin au confinement « a donné un sentiment d'assurance et de soulagement chez le citoyen qui a cru que la Covid-19 faisait partie du passé.
Ils ont aussitôt abandonné la vaccination ». Les anti-vaccin, un courant de plus en plus organisé Le docteur Melhag n'a pas hésité à confier, dans un entretien accordé à no confrères du quotidien Liberté, que les antivaccins sont devenus un courant « de plus en plu s organisé ». Selon ce spécialiste, le courant anti-vaccin, ou du moins ses dirigeants « oeuvrent de plusieurs manières pour semer la zizanie et le doute quant à l'efficacité et la sécurité du vaccin ». Selon Le docteur Melhag, « il y a une organisation qui a touché tous les pays, dont l'Algérie ». Le spécialiste affirme que ces organisations « sont en train de propager une politique anti-vaccin pour gagner de l'argent ». Il ajoute que « le travail n'a pas commencé avec le vaccin, mais avec le Covid-19 ». L'ancien biologiste et actuel chercheur en virologie a évité de se pencher sur les théories du complot qui inondent le web et qui exposent la santé de millions de gens aux dangers du coronavirus. Il a seulement indiqué que parmi les causes de la réticence à la vaccination il y a « la théorie du complot et celle de la guerre biologique, dont la théorie de la manipulation du virus du sida qui s'est échappé du laboratoire et qui a donné le Covid-19 ». L'Algérie, leader en campagnes de vaccination Il s'agit d'un paradoxe selon le docteur Melhag. Selon lui, « l'Algérie a toujours réussi ses programmes de vaccination. Elle est leader en la matière ».
Elle a « éradiqué plusieurs maladies et virus », ajoute-t-il. Le virologue indique toutefois que cette fois-ci, « le problème est mondial ». Le spécialiste rappelle qu'aux USA, il a été demandé aux principaux patrons des réseaux sociaux « d'arrêter les sites qui font de la propagande antivaccin sans fondements et sans arguments scientifiques ». Selon le docteur Melhag, il faut noter que « le vaccin est très sécurisé, même s'il y a des effets indésirables qui en accompagnent certains, ils restent très minimes ». Enfin, et pour accélérer la campagne vaccinale en Algérie, le docteur Melhag indique que « dans notre société, il y a deux références : les médecins et les enseignants ». Selon lui, il faut concentrer les efforts sur ces deux pionniers.
Pas plus de 11 % de la population algérienne qui est vaccinée, et ce, alors que l'on est aux portes d'une quatrième vague, s'accordent à dire tous les médecins et spécialistes. Pour le docteur Mohamed Melhag, chercheur, virologue et ancien biologiste, il y a plusieurs causes à cette réticence que les Algériens affichent à l'égard de la vaccination anti- Covid. Outre le fait que cette réticence se caractérise par sa nature internationale, le docteur Melhag indique que la levée du confinement et des mesures de prévention n'a pas eu un effet positif sur la campagne vaccinale en Algérie. Cette dernière, toujours d'après le même intervenant, a été considérablement ralentie par « les réseaux sociaux et les fake news, ainsi que par la désinformation ». En effet, le docteur Melhag affirme que mettre fin au confinement « a donné un sentiment d'assurance et de soulagement chez le citoyen qui a cru que la Covid-19 faisait partie du passé.
Ils ont aussitôt abandonné la vaccination ». Les anti-vaccin, un courant de plus en plus organisé Le docteur Melhag n'a pas hésité à confier, dans un entretien accordé à no confrères du quotidien Liberté, que les antivaccins sont devenus un courant « de plus en plu s organisé ». Selon ce spécialiste, le courant anti-vaccin, ou du moins ses dirigeants « oeuvrent de plusieurs manières pour semer la zizanie et le doute quant à l'efficacité et la sécurité du vaccin ». Selon Le docteur Melhag, « il y a une organisation qui a touché tous les pays, dont l'Algérie ». Le spécialiste affirme que ces organisations « sont en train de propager une politique anti-vaccin pour gagner de l'argent ». Il ajoute que « le travail n'a pas commencé avec le vaccin, mais avec le Covid-19 ». L'ancien biologiste et actuel chercheur en virologie a évité de se pencher sur les théories du complot qui inondent le web et qui exposent la santé de millions de gens aux dangers du coronavirus. Il a seulement indiqué que parmi les causes de la réticence à la vaccination il y a « la théorie du complot et celle de la guerre biologique, dont la théorie de la manipulation du virus du sida qui s'est échappé du laboratoire et qui a donné le Covid-19 ». L'Algérie, leader en campagnes de vaccination Il s'agit d'un paradoxe selon le docteur Melhag. Selon lui, « l'Algérie a toujours réussi ses programmes de vaccination. Elle est leader en la matière ».
Elle a « éradiqué plusieurs maladies et virus », ajoute-t-il. Le virologue indique toutefois que cette fois-ci, « le problème est mondial ». Le spécialiste rappelle qu'aux USA, il a été demandé aux principaux patrons des réseaux sociaux « d'arrêter les sites qui font de la propagande antivaccin sans fondements et sans arguments scientifiques ». Selon le docteur Melhag, il faut noter que « le vaccin est très sécurisé, même s'il y a des effets indésirables qui en accompagnent certains, ils restent très minimes ». Enfin, et pour accélérer la campagne vaccinale en Algérie, le docteur Melhag indique que « dans notre société, il y a deux références : les médecins et les enseignants ». Selon lui, il faut concentrer les efforts sur ces deux pionniers.


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