Algérie

Le dispositif d'alerte et de surveillance mis à jour



Le dispositif d'alerte et de surveillance mis à jour
Notre pays n'en est pas à l'abri. D'ailleurs, des cas suspects ont été annoncés au Maroc et au Mali, deux pays frontaliers avec l'Algérie. Un dispositif de prévention et de veille a été déjà mis en place par le ministère de la Santé. De nouvelles mesures seront prises à l'issue de la réunion d'une commission d'experts du ministère de la Santé, prévue mardi et mercredi prochains. Il s'agit, essentiellement, de la validation d'un « dispositif de surveillance et d'alerte pour la prévention de la fièvre Ebola, par un comité ministériel », avait indiqué, en cette fin de semaine, le directeur de la prévention au ministère de la Santé, le professeur Ismaïl Mesbah, dans une déclaration à la presse. Car la principale crainte reste la perspective de la rentrée universitaire et le retour des étudiants africains. Comment minimiser les risques de transmission du virus ' Pour l'instant, les autorités sanitaires se veulent rassurantes. Pour autant, des mesures de prévention ont été mises en place et des précautions de base sont de rigueur. Les services de sécurité ont, pour leur part, décidé de renforcer leur degré de contrôle et de vigilance. Pour les services de police, il s'agit de la réactivation du dispositif de surveillance et d'alerte au niveau des postes de contrôle sanitaire aux frontières des aéroports et pour l'ensemble des postes frontaliers terrestres, notamment dans les régions du Grand-Sud. Au niveau des aéroports, le dispositif de contrôle sanitaire est mis en place, en particulier au niveau de l'aéroport international Houari- Boumediene d'Alger, dans le cadre de la prévention du coronavirus, où il est toujours maintenu. « Aucun cas de virus d'Ebola n'a été enregistré. L'Algérie n'a pas de lignes aériennes directes avec les pays touchés par l'épidémie, concentrée essentiellement en Guinée, au Liberia, au Nigeria et au Sierra Leone », a tenu à rassurer un cadre au niveau de la Direction de la police des frontières (PAF). Le responsable a précisé, toutefois, qu'il n'y a pas de dispositifs spécifiques pour le virus Ebola autres que les procédures habituelles en cas d'alerte. « On appliquera les mesures pour le coronavirus, à savoir le recours aux fiches de renseignements systématiques. Au niveau des postes frontaliers, notamment les frontières Sud et Sud-Est, des équipes médicales sont mobilisées afin de détecter des cas suspects. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de la prévention et l'anticipation », a expliqué un officier de la Protection civile, qui a plaidé pour la mise en place d'un dispositif permanent de prévention au niveau des frontières contre les maladies mortelles, notamment la fièvre aphteuse et le virus Ebola. En attendant, les GGF (Groupes des gardes-frontières) au niveau des frontières Ouest avec le Maroc sont en alerte afin de déjouer toute tentative d'introduction d'une personne atteinte de cette maladie. Des patrouilles sont organisées jour et nuit pour éviter tout franchissement clandestin des frontières.Neïla B.C'est quoi le virus Ebola ' Le virus Ebola est apparu pour la première fois en septembre 1976 au Soudan et en République démocratique du Congo. Depuis cette date, 1.200 personnes sont décédées sur les 1.850 cas confirmés en Afrique centrale. La fièvre Ebola est principalement transmise par la chauve-souris. L'hygiène, la prévention et le confinement des malades sont les seuls moyens pour prévenir l'infection. Le virus Ebola, qui s'est répandu dans les régions tropicales du continent africain, se manifeste par une fièvre « infectieuse » et d'autres symptômes semblables à la grippe, avec des maux de tête, des nausées. Le virus peut causer l'inflammation du foie de la personne malade et peut entraîner la mort de 90% des personnes infectées. L'épidémie a fait près de 1.000 morts depuis le début de l'année. Elle est « la plus importante et la plus sévère » en quatre décennies, a souligné la directrice générale de l'OMS, le Dr Margaret Chang. Le comité d'urgence de cette organisation a exclu des restrictions sur les voyages internationaux ou sur le commerce international. Mais « les Etats doivent se préparer à détecter et traiter des cas de malades Ebola et à faciliter l'évacuation de leurs ressortissants qui ont été exposés à Ebola ».




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