Algérie

Le discours de Hollande devant le Parlement algérien "va dans le sens de l'histoire" (Raffarin) Algérie-France



Le discours du président François Hollande devant le Parlement algérien "va dans le sens de l'histoire" et vise à un "équilibre entre les mémoires", a affirmé dimanche l'ancien Premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin. "Le discours qu'il a prononcé à Alger va dans le sens de l'histoire.
Ce n'est pas de la repentance, ni des excuses, mais la recherche de la paix de toutes les mémoires. Je pense qu'au 21ème siècle, pour bâtir ce qu'il y a de commun dans nos deux destins, il nous faut cette paix", a indiqué M. Raffarin qui a accompagné le président français lors de sa visite d'Etat en Algérie, les 19 et 20 décembre dernier.
Le chef de l'Etat français avait reconnu, devant les Parlementaires algériens, les "souffrances que la colonisation française" a infligées à l'Algérie, sans toutefois formuler les excuses de la France.
"Pendant 132 ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Et ce système a un nom : c'est la colonisation", a-t-il déclaré.
Pour M. Raffarin, envoyé spécial de la France pour les négociations économiques, ce discours visait un "équilibre" entre les différentes mémoires.
"Evidemment, le message sur la colonisation a été le plus relevé, mais le texte était tourné vers l'avenir et vers nos défis communs", a-t-il souligné dans un entretien au Journal du Dimanche, répondant ainsi à une partie de la droite qui a critiqué ce discours.
Evoquant les relations économiques entre les deux pays, le sénateur UMP a estimé qu'après des "succès" avec Nicolas Sarkozy, comme celui du métro d'Alger avec la RATP ou celui du tramway avec Alstom, les contrats signés par l'actuel gouvernement, notamment avec Renault et Sanofi, sont "très satisfaisants".
Il s'est félicité, en outre, de la construction d'une usine d'assemblage Renault à Oued Tlelat, près d'Oran.
Le président François Hollande a effectué les 19 et 20 décembre une visite d'Etat en Algérie, à l'invitation du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, sanctionnée notamment par la signature par les deux chefs d'Etat de la déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération entre les deux pays, et d'accords entre des entreprises algériennes et françaises.


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