Algérie

Le directeur de l'opgi n'a pas tenu ses engagements



Le directeur de l'opgi n'a pas tenu ses engagements
Une dizaine de personnes, déléguées par les propriétaires de la cité des 309-Logements sociaux participatifs de Hadjout, dans la wilaya de Tipasa, ont observé, cette semaine, un sit-in devant le siège de la direction générale de l'OPGI de Tipasa.
Ils dénoncent les difficultés auxquelles ils font face depuis 17 mois. Une situation qui perdure depuis juillet 2010, depuis l'inauguration officielle de leur cité «par le ministre de l'Habitat et de la Construction lui-même», soutiennent-ils à le renforcer. Selon Sofiane Mekki, président du comité de cité, qui a été mis sur pied pour défendre leurs intérêts, «nonobstant les diverses démarches entreprises auprès des autorités, aucun solution n'a été dégagée». En outre, les habitants de cette cité déclarent que «cet blocage est intervenu après les points de presse tenus avec les journalistes durant les mois de janvier et février 2011 pour dénoncer le mépris affiché par les responsables de l'OPGI, où nous avons ouvertement dénoncé les imperfections dans la construction aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de pratiquement tous les logements de ladite cité, en sus du grave problème d'inondation chronique des caves des bâtiments». Ces inondations sont provoquées par la remontée des eaux de la nappe phréatique existant sous le terrain sur lequel lesdits logements ont été construits. Au sujet de ce problème, ils ne cessent de demander au maître d'ouvrage, l'OPGI de Tipasa en l'occurrence, de trouver une solution définitive. Il faut savoir que depuis son apparition, dans les tout premiers jours qui ont suivi l'installation des premiers habitants, l'office précité a opté pour une solution provisoire mais onéreuse et dérangeante, en raison des ennuis sonores induits par le pompage au quotidien des eaux qui se sont amassées dans les caves. Les habitants de la cité des 309 logements LSP ont sollicité l'installation de drains pour que les eaux ne s'infiltrent pas dans leurs caves. Un système qui existait, avons-nous appris, quand sur les lieux s'élevait encore la cité basse, un ensemble d'habitations sociales érigées durant la période coloniale, et qui a été détruit en même temps que cette dernière en 2005. Pour revenir au sit-in, il s'est achevé par une rencontre avec le nouveau responsable de l'OPGI installé dans ses fonctions il y a moins d'un mois, comme DG de l'OPGI de Tipasa. Une entrevue qui, selon M. Mekki, «les a laissé sur leur faim». Alors qu'ils s'attendaient à ce que ladite rencontre finisse par des décisions concrètes allant dans le sens de la résolution de leurs problèmes, les délégués des habitants de la cité des 309 logements SP de Hadjout «ont été surpris par l'attitude de leur vis-à-vis». Le DG, nous a-t-il dit, a commencé par «leur exiger, comme préalable au lancement de toute opération de réhabilitation de la cité, l'établissement, par chaque habitant, de l'acte de propriété notarié de son logement avant de s'engager à visiter personnellement leur cité». Par ailleurs, en ce qui concerne la cité Fades des 50 logements sise à Hadjout, le directeur général par intérim à fin octobre 2011, a donné sa parole que le gaz naturel sera branché au niveau de cette cité. Les habitants ne sont pas du tout contents du fait que le responsable de cette institution n'a pas tenu ses engagements.


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