«Nous sommes prêts à nous frotter à des opérateurs étrangers»
«Le ciel algérien est appelé dans les tout prochaines années à devenir beaucoup plus attractif, notamment avec la réalisation de nouvelles infrastructures aéroportuaires».
C’est ce qu’a annoncé, hier, le directeur de l’EGSA d’Oran, M. Djemaï, qui a été l’invité de l’émission hebdomadaire de la radio El-Bahia, à l’hôtel Sheraton. Il faut dire que les gestionnaires de l’EGSA, qui font de la mise à niveau des 10 aéroports dont la gestion leur est confiée, à savoir ceux d’Oran, de Tlemcen, Tiaret, Ghriss, Mechéria, Tindouf, Bechar, Adrar, Timimoun et Bordj Badji Mokhtar, leur cheval de bataille. Ces gestionnaires indiquent que leur établissement s’est lancé, à la faveur du programme quinquennal de soutien à la relance économique 2005-2009, dans la matérialisation d’importants projets de développement. Bientôt, annonce le directeur de l’EGSA, le 11e aéroport, celui d’El Bayadh (Ksel), ouvrira ses portes plus exactement le 16 janvier 2007. «La zone terminale est achevée, et il ne reste, dit-il, que la partie équipements. Nous sommes en train de mettre les bouchées doubles pour remettre également à niveau d’autres infrastructures. A commencer par l’aéroport d’Oran qui verra le développement d’autres segments, à savoir le lancement de la deuxième piste de l’aérogare d’Es-Sénia, d’une longueur de 3.000 mètres et dont les travaux ont été confiés à un groupement algéro-portugo-brésilien. Ainsi que d’autres chantiers en perspective, dont la réalisation future d’une nouvelle zone de frets et de loisirs, ainsi que le projet de réalisation d’une deuxième aérogare de classe internationale qui est à l’étude».
Par ailleurs, le grand chantier qui sera ouvert bientôt est celui de l’aménagement et de la réhabilitation de l’aéroport de Zénata (Tlemcen) qui n’a de classification d’aéroport internationale que le nom. S’il est vrai aussi que les équipements constituent en soi un levier important pour améliorer la performance du secteur et l’efficacité du trafic aérien, en témoigne l’acquisition nouvelle d’un important lots de 10 scanners de dernières générations et d’un système de télésurveillance doté de caméras de contrôle des passagers, pour équiper les différents aéroports, il reste qu’il est difficile, aujourd’hui, pour les gestionnaires de l’EGSA, de maintenir la tendance actuelle avec les mêmes moyens. Dans cet ordre d’idées, les gestionnaires de l’EGSA d’Oran, qui connaissent les performances enregistrées par l’aéroport international d’Alger qui a opté pour un contrat de management et de qualité avec les Aéroports de Paris (ADP), ne voient aucun inconvénient à se frotter à des opérateurs étrangers.
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Posté Le : 18/12/2006
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com