Algérie

Le directeur de campagne de Bouteflika : «N'oubliez pas qu'il est président de la République»



C'est avec le mot pour rire que le directeur de campagne du président-candidat a justifié les dispositions qui ont été prises par les pouvoirs publics, à chaque fois que celui-ci se déplaçait dans une wilaya pour ses meetings.

A propos de villes entières bloquées, des enfants debout depuis 6h du matin, l'interdiction de la circulation automobile, suspension du réseau téléphonique, Sellal, qui a animé une conférence de presse hier au Centre international de presse d'Alger, dira donc, que «le candidat est président de la République (et qu'il) doit être absolument et impérativement sécurisé». Pour lui, «c'est vrai que les gens venaient deux heures à l'avance, mais on n'a obligé personne, on n'a mis un pistolet sur la tempe de personne. (...) Vous savez que vous pouvez actionner une bombe avec un portable. C'est pour veiller à la sécurité en même temps des gens et du président qu'on le faisait ». Pour ce qui est de l'affichage sauvage des portraits du candidat, même sur les plaques de signalisation routière et les panneaux publicitaires, il répondra « (...), en plus ce n'est pas le seul candidat qui a eu ça, ça fait partie de la campagne électorale ». Il a même fait savoir qu' « il y a eu des agressions d'une jeune fille qui accrochait le portrait du candidat, mais nous n'avons absolument rien dit. Nous n'avons, à aucun moment, déposer plainte auprès de la commission ». A propos du parti pris de l'administration, il a souligné que « beaucoup de gens souhaitent que le candidat passe, il y a un sentiment global dans l'administration et au niveau des citoyens, qui est positif à l'égard du candidat, on ne peut pas l'empêcher. On n'a instruit personne ». A une question sur une éventuelle abstention, il dira « lorsqu'on a décidé de faire beaucoup de meeting, notre objectif était de viser un vote massif. Il ne peut pas être mal élu pour passer à une autre vitesse, notamment au plan international ». Il a précisé « au début, je tablais sur 60 %, mais on s'attend à un bien meilleur taux. Certains nous disent qu'il va pleuvoir, on a bien étudié la météo (...). On dit à tout le monde, venez voter ! ». Et quand Bouteflika réclame une majorité absolue, c'est selon lui (...) parce que les temps sont difficiles, il faut qu'on se renforce ».



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