Le «diktat» des pickpockets

Au troisième jour du mois sacré, laprolifération des pickpockets inquiète au plus point la population locale, etpour cause ! Lundi dernier, au moins vingt vols à la tire ont été commis dansplusieurs quartiers et places publiques de la ville. En effet, cinq femmes ettrois hommes ont été agressés par des voleurs près de la «place rouge» dans lecentre de la ville. Une femme a été grièvement blessée à l'arme blanche, aupopuleux quartier de «Sonatiba», des vols à la tire ont également été perpétréset des téléphones portables volés. A la cité «Volani», l'un des plus importantsensembles d'habitat de tout Tiaret, rares sont les personnes qui s'y aventurentsans risquer de «laisser des plumes». Tous les jours, des vols précédésd'agressions à l'arme blanche sont enregistrés malgré la couverture sécuritairerenforcée en ce mois de Ramadhan. A mardi dernier, plus d'une centaine de volsont été perpétrés dans plusieurs quartiers de la ville et «la situation risquebien de s'empirer si les services concernés ne se décidaient pas à prendrele... taureau par les cornes...», commente, l'air inquiet, un habitant de lacité «Boulis Amar», dans la périphérie Est de la ville de Tiaret.