Algérie

Le diktat des enseignants



La fin du premier trimestre de l'année scolaire avance à grandes enjambées. L'heure est aux compositions. La programmation de ces dernières au niveau de certaines écoles fait grincer des dents nombreux parents, lesquels montent au créneau. Ils interpellent la tutelle pour mettre, selon eux, un terme au diktat des enseignants qui ne trouvent pas mieux que de programmer plus de deux épreuves par jour. « Il est inconcevable de soumettre un enfant de 3e ou 4e année primaire à trois épreuves par jour ; cette approche consistant à coffrer les compositions dans une durée de temps ne dépassant pas les trois jours est anti-pédagogique », dénoncent des parents, qui remettent sur le tapis le respect du calendrier, disant à ce propos : « Le déroulement des examens, qui est en principe régi par un calendrier établi au préalable par la tutelle, n'est jamais respecté ; figurez-vous que des établissements du centre-ville ont entamé l'opération en début de semaine, ceux de ZHUN (1014 et 400 logements) ne l'ont fait que trois jours après.Cette manière de faire se répercute non seulement sur les résultats mais aussi et surtout sur la santé de ces jeunes enfants. » De nombreux parents disent comprendre parfaitement dans quelles conditions travaillent les enseignants, mais ces derniers ne doivent pas non plus oublier qu'ils ont affaire à de très jeunes élèves qui n'ont pas les capacités physiques pour supporter une telle charge. « Pour mettre définitivement une fin à cette cacophonie, nous profitons de l'occasion pour interpeller les responsables de la direction de l'éducation », soulignent ces parents, plus que jamais désemparés.


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