Algérie

«Le dialogue doit retrouver les institutions»



Ce gestionnaire lance rapidement sa propre affaire après avoir exercé dans plusieurs entreprises pour acquérir une expérience professionnelle Gérant de sa propre entreprise d'aménagement, d'entretien des espaces verts et de nettoyage et d'une autre spécialisée dans l'immobilier, Noureddine Bekouche se lance en politique au sein du parti du FLN dès l'année 2006, date de son adhésion à la kasma de Béjaïa. Il participera aux deux congrès du FLN en mars 2010 et mai 2015 tout comme pour les rencon-tres des cadres du FLN le 7 août 2019 au C.I.C et plusieurs universités d'été du parti. Membre de la cellule étudiants de 2006 à 2010, puis membre de la cellule jeunes de 2010 à 2014, Bekouche participera à l'organisation de différentes activités et campagnes du parti au niveau de la wilaya de Béjaïa. Avec son expérience au sein du bureau de l'Unea à l'université de Béjaïa entre 2006 et 2010, il sera nommé pour prendre en charge les jeunes et ce, depuis 2010 jusqu'à ce jour, au sein du FLN de Béjaïa. Il s'investira beaucoup dans des activités au sein des mouvements associatifs et de la société civile au niveau de la wilaya de Béjaïa. Aujourd'hui, il ambitionne d'intégrer l'Assemblée populaire nationale sous les couleurs de l'unique parti politique qu'il a intégré et dans lequel il s'est forgé.L'Expression: Une semaine après le début de la campagne électorale, quelle est votre appréciation de la situation politique dans la région'
Noureddine Bekouche: Après une première semaine de campagne électorale officielle, la scène politique reste très peu animée. Je trouve que tous les candidats en lice se sont contentés d'une entame timide de leur campagne électorale. En vérité, tous les candidats se sont basés sur le travail de proximité et de rapprochement avec le citoyen afin d'expliquer la nécessité et l'importance d'aller voter le jour «J», pour instaurer une vraie démocratie et élire un Parlement qui pourra être la source d'un vrai dialogue national.
Vous concernant, qu'avez-vous entrepris jusque-là'
Jusque-là, je me suis contenté d'approches et de contacts restreints avec les représentants de la société civile et quelques personnalités politiques de la région. J'ai opté pour se travail de proximité au niveau local, qui a l'avantage d'éviter les possibles échanges tendus et affrontements verbaux qui ne peuvent que nuire aux personnes et exacerber la tension. Je me conforme donc aux instructions de notre direction de campagne à Béjaïa
Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous porter candidat'
La motivation majeure qui m'a vraiment poussé à m'inscrire dans cette dynamique électorale reste incontestablement le climat politique national en général et de Béjaïa en particulier. Qui peut mieux représenter une jeunesse révoltée, qu'un jeune issu de ce Hirak. J'ai vraiment trop hésité dans un premier temps à me présenter à ces élections, mais j'ai fini par décider car un mandat parlementaire est un moyen de changer les choses à ma façon et que le boycott prôné par certains ne peut qu'aggraver le retard de développement dans notre région et exacerber les conflits sociaux, qui trouvent souvent leurs origines dans l'absence de représentativité.
Quelle est votre appréciation sur la situation politique tant au niveau national que local'
Il est vrai que la situation n'est pas tout à fait normale, mais il faut savoir que l'Algérie est en train de se reconstruire sur de nouvelles bases. Le Hirak a su faire bouger les lignes positivement, mais le véritable dialogue se fera au sein des institutions élues. il est par conséquent nécessaire, voire impératif, d'aller vers un nouveau Parlement issu d'une nouvelle génération de cadres nationaux, qui saura être à l'écoute du peuple et surtout, qui aura le courage de transmettre les préoccupations du peuple aux plus hautes instances de la République.
Concrètement, quelles sont vos priorités pour la wilaya de Béjaïa, une fois élu'
Etant issu du mouvement associatif de la wilaya de Béjaïa et enfant de cette ville, je travaillerai de sorte à éviter les vieux reflexes de promesses sans lendemain. Je sais parfaitement de quoi souffre notre région depuis des années et c'est à cela que je vais m'atteler dès ma prise de fonctions: l'évacuation d'urgence des habitations classées rouges par le CTC, en collaboration avec les associations et l'administration, assurer ma présence permanente sur le terrain, pour mieux écouter les doléances des habitants de notre wilaya et les transmettre et m'investir dans le combat contre le fléau de la fermeture des routes, par le dialogue et le suivi des doléances citoyennes pour une meilleure prise en charge. La relance des projets vitaux de la wilaya de Béjaïa (CHU, une autoroute vers l'Est, développement des zones d'activités de la wilaya de Béjaïa, un vrai plan de circulation pour la ville de Béjaïa, l'urgence d'entamer les équipements pour le site urbain d'Ighzer Ouzarif (poste, centre de santé, unité de la Protection civile, gare routière, police, annexe d'état civil...) reste aussi une de mes priorités à côte de la dotation en programmes de logements, seul moyen de réduire l'exode rural


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