Le Front pour la justice et le développement (El Adala) ne prendra pas part aux concertations sur la révision de la Constitution. Son président, Abdallah Djaballah, a déclaré, hier, que le choix de son parti est dû à des raisons aussi « fondées » que « justifiées ». Il a évoqué, entre autres, la nature du dialogue initié qui est, selon lui, vide de sens et unilatéral. Il a estimé que cette manière de faire a « dévalorisé » le projet qui est pourtant d'une « importance capitale » et mérite un large débat avec la participation de toutes les forces vives de la nation. Le mode opératoire adopté est, à ses yeux, loin d'incarner les règles les plus élémentaires de la démocratie qui reposent sur la prise en considération de l'avis de la majorité, a-t-il estimé lors d'une conférence de presse. Pour Djaballah, la Constitution a besoin d'une révision « profonde » et « radicale » pour en finir avec les contradictions et les lacunes que recèle l'actuelle mouture. Le dialogue, selon lui, doit être « serein, responsable et transparent ». Djaballah refuse d'admettre que l'opposition manque d'alternative. Pour lui, c'est le pouvoir qui ne veut pas écouter les partis de l'opposition. « A quoi servirait notre participation si le pouvoir ne prend pas en considération nos propositions ' », s'est-il interrogé. Le moment est venu, à ses dires, de mettre fin à cette pratique. Il a annoncé la tenue le 10 juin de la conférence nationale pour la transition démocratique initiée par les responsables des partis composant la Coordination pour les libertés et la transition démocratique.
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Posté Le : 30/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amokrane H
Source : www.horizons-dz.com