Algérie

Le DG de la PCH: «Le dossier des ruptures est clos»



Pour moi, le dossier des ruptures est clos. Nous avons engagé toutes les procédures, nous avons entamé tous les appels à concurrence, notamment les appels d'offres, les consultations et les achats directs pour approvisionner les stocks de la PCH et des hôpitaux de manière continue», a déclaré hier, Samir Ferhat, DG de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), sur les ondes de la radio nationale Chaîne 3.«Nous avons à travers ce programme réceptionné plus de 624 produits, dont 278 fabriqués localement (44% de nos acquisitions) et 346 importés (56%). Nous dépendons, comme vous pouvez le constater, d'une production étrangère, notamment ceux de la cancérologie», ajoute l'intervenant.
Concernant la production locale, il indique que le secteur de la production pharmaceutique «a encouragé les producteurs nationaux à produire les produits sensibles, chose qui a été faite, et plusieurs fournisseurs ont signé avec nous des contrats pour l'approvisionnement en matière de cancérologie», affirme encore M. Ferhat.
«Nous avons engagé, sur instruction du ministre de la Santé, le bon de commande électronique qui va nous permettre de maîtriser les besoins des hôpitaux. Ce qui va nous permettre de prévoir notre programme d'achat sur la base de données réelles. Nous avons même anticipé sur les achats de produits pharmaceutiques. Nous nous sommes engagés avec nos fournisseurs, notamment pour le médicament, 134 marchés ont été signés. Parmi ces marchés, 15 sont issus de consultations et 8 issus d'achats directs», précise l'intervenant.
Concernant le nombre de produits de l'oncologie en rupture à la PCH, Samir Ferhat affirme que depuis octobre 2022, «il est passé de 27 à 3 produits remplaçables». «Les hôpitaux peuvent donc engager les protocoles de thérapie (anticancéreuse, ndlr) sans aucun problème. Nous ne parlons plus de cette rupture, mais des produits innovants. Nous avons signé avec des fournisseurs l'acquisition d'une trentaine de produits innovants que nous allons mettre à la disposition des praticiens de santé qui l'ont demandé», dit-il à ce propos, précisant que sur la trentaine de produits innovants, «29 sont destinés à l'oncologie, un pour le traitement du rhumatisme et un autre pour la sclérose en plaques».
Interrogé concernant les prix «très élevés» des produits innovants, l'intervenant explique que «l'Etat ne lésine jamais sur les moyens financiers qu'il met à disposition de la Pharmacie centrale des hôpitaux pour faire bénéficier les malades des meilleurs traitements». A titre d'exemple, le DG de la PCH fait état de la commande d'une «injection qui fait 40 millions de centimes», dans le cadre du traitement anti-cancer.
Toujours à propos de financements, l'intervenant a fait savoir que «l'Etat a décidé d'engager la procédure pour éponger les dettes des établissements hospitaliers (envers la PCH)». «Nous avons comptabilité, à fin juin 2022, une ardoise de 225 milliards DA (MDA) de créances de la PCH. A la suite du Conseil des ministres d'octobre dernier, l'Etat s'est engagé à éponger les dettes des hôpitaux par l'engagement d'un paiement de 75 MDA, que nous avons reçu dans le cadre de la LFC 2022, un montant identique dans le cadre de la LF 2023, et le reste ce sera dans le cadre de la LF 2024», a-t-il précisé.


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