Algérie

Le DG de l'Onou à Oran



Le DG de l'Onou à Oran
"La plupart des intoxications alimentaires sont préfabriquées et tendent à jeter le discrédit sur l'Onou par des résidents universitaires qui utilisent ce moyen pour éviter les examens.""T outes les unités de médecine préventive (UMP) activant au sein des résidences universitaires du pays seront pourvues d'un statut particulier avec le paiement des primes de contamination au profit des médecins qui sont en contact direct avec les étudiants dans les opérations d'inoculation contre les maladies virales", a indiqué, à Oran, Abdelhak Boudraâ, directeur général de l'Onou (Office national des ?uvres universitaires), lors de l'ouverture des travaux de la 4e Rencontre nationale sur la santé en milieu universitaire. Dans une allocution prononcée devant les directeurs des Onou, des médecins des résidences universitaires, des professeurs et des cadres de l'Onou, Abdelhak Boudraâ, soulignera l'importance de la protection de l'étudiant dans sa prise en charge tout au long de son cursus universitaire. L'inexistence des médecins psychologues sont parmi les points noirs qui caractérisent les résidences universitaires. "De grandes lacunes subsistent dans des résidences universitaires qui touchent aussi bien à l'hygiène du personnel, la formation des cuisiniers pour une cuisson de qualité qu'aux prestations médicales au bénéfice d'une population vulnérable car exposée à tous les dangers", a précisé le DG de l'Onou. S'agissant de cette situation, une étude exhaustive sur les insuffisances constatées dans les résidences universitaires (RU) sera lancée incessamment, affirme-t-on. Cette rencontre, qui a pour objectif de réunir l'ensemble des médecins des RU et la direction générale de l'Onou, vise à mettre à jour la feuille de route annuelle. Les problèmes multiples auxquels sont confrontés les étudiants et les médecins des résidences universitaires n'échappent pas au DG de l'Onou, qui a promis que des solutions seront préconisées en aval de chaque rentrée universitaire. Les intoxications alimentaires ont été évoquées avec le DG de l'Onou, dans un point de presse en marge de cette rencontre. "La plupart des intoxications alimentaires sont préfabriquées et tendent à jeter le discrédit sur l'Onou par des résidents universitaires qui utilisent ce moyen pour éviter les examens", assure-t-on. Selon l'intervenant, c'est le cas de la "pseudo-intoxication alimentaire de la résidence universitaire de Belgaïd à Oran, qui a été fabriquée de toutes pièces par des étudiants en quête d'échappatoire". Concernant justement la qualité des repas, il a affirmé que "la garantie à 100% n'existe pas", expliquant qu'une option d'une rallonge de la bourse de l'étudiant est "toujours dans le tiroir". Quelque 500 000 étudiants sont actuellement hébergés dans 390 résidences universitaires qui servent un million de repas/jour, selon notre interlocuteur, qui reconnaît toutefois que 500 cas d'intoxications alimentaires sont annuellement recensés.Un état de fait qui serait dû, selon le DG de l'Onou, à l'absence d'établissements de formation spécialisés des personnels des RU et des cuisines qui mettent entre deux à trois années pour "se former sur le tas", conclut-on.K R INomAdresse email




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