Algérie

Le développement économique et social, thème récurrent du discours de campagne



Le développement économique et social, thème récurrent du discours de campagne
Plusieurs partis politiques en campagne pour les législatives 2012 sont revenus jeudi sur le thème du développement économique et social.
A Souk Ahras, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, considérant que l'indépendance de l'Algérie reste toujours ce phare qui nous éclaire pour affronter les défis , a estimé que les problèmes de chômage et de logement peuvent être résolus .
Le secrétaire général du RND, demandant à l'auditoire d'un meeting de campagne s'il n'avait pas le sentiment que le colonialisme ancien tente de revenir sous d'autres habits, attiré par l'odeur des richesses naturelles ', a souligné que l'unité nationale doit être servie par une politique sociale efficace et des plans économiques créateurs de richesses . M. Ouyahia s'est également prononcé pour la valorisation des entreprises créées par les jeunes dont il s'est dit fier , et pour la relance des entreprises du secteur public, en particulier celles du bâtiment .
De son côté, à Mascara, le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, a mis l'accent sur l'agriculture, considérée comme secteur créateur de richesses et de croissance économique. Le MPA accorde une grande importance à l'agriculture pouvant assurer la sécurité alimentaire du pays , a poursuivi M. Benyounes, assurant que l'Algérie est capable de relever ce défi vu les importantes potentialités dont elle dispose, pour peu qu'une solution radicale soit trouvée au problème du foncier agricole . Il a ajouté que le MPA " prône la libéralisation de l'économie nationale et rejette toute approche collectiviste et socialisante .
A Magra (M'sila) par contre, Le président du parti Ahd 54, Ali-Faouzi Rebaïne, a indiqué que son parti, en cas de victoire aux législatives, mettra en place des "mécanismes" pour "réviser le mode de distribution des richesses particulièrement "en direction des jeunes".
Il a estimé que la jeunesse algérienne est " privée de travail et de perspectives et que les "difficultés" que rencontrent les plus démunis s'expliquent par "les distorsions en matière de distribution des richesses".
Pour sa part, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, rappelant que son parti s'est engagé "prendre en charge les préoccupations du peuple algérien et améliorer ses conditions de vie , a réitéré à Tébessa son appel à un vote massif pour ne pas abandonner le sort du peuple algérien aux barons de la rente .
A Tlemcen, la présidente du Parti de l'équité et la proclamation (PEP), Naima Salhi, a assuré que la fondation d'une famille algérienne stable est susceptible d'améliorer la situation socio-économique du pays. Mme Salhi a précisé que cette stabilité pourra avoir lieu en dotant la famille de moyens nécessaires comme le logement, la santé et de bases d'éducation saines. Selon la présidente du PEP, "la famille algérienne jouit de ses propres composantes et n'a besoin que de l'amélioration de ses conditions de vie".
Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani, a, de son côté, à Souk Ahras, noté que l'Algérie, pays très vaste, a "besoin d'un nouveau découpage administratif axé sur le développement, loin de toutes considérations politiciennes . Il a précisé que son parti, allié à deux autres formations politiques, propose "l'augmentation du nombre de wilayas et leur classification en fonction de leur vocation économique avec limitation du nombre de daïras".
Si l'Alliance venait à remporter ces élections, elle consacrerait, a promis M. Soltani, un "budget spécial" pour le développement des 12 wilayas frontalières afin, notamment, d'y créer des marchés communs avec les pays voisins et renforcer aussi les voies de communication, notamment ferroviaires, vers les autres Etats du Maghreb.
De leur côté, Fateh Rebai et Hamlaoui Akouchi, présidents des mouvements Ennahda et El Islah, membres de l'Alliance, qui accompagnaient M. Soltani, ont souligné "l'importance de la stabilité et de la sécurité alimentaire'" qui, selon eux, "ne peuvent se réaliser qu'au moyen d'une politique économique forte". Ils ont également affirmé qu'en cas de victoire aux législatives, l'Alliance sera "capable de conduire le pays vers l'autosuffisance alimentaire d'ici à 2022".
A Biskra, le président du parti El Fadjr El Djadid, Tahar Benbaïbeche, a affirmé que sa formation politique avait "imaginé des voies alternatives à même de permettre la résolution des problèmes sociaux que vit la famille algérienne". M. Benbaïbeche a assuré que son parti avait "conçu un programme apte à répondre aux attentes de la famille, mais aussi de toute la société, et à offrir à l'ensemble des Algériens des conditions de vie dignes".
A Tebessa, le président du Rassemblement patriotique républicain (RPR), Abdelkader Merbah, a tablé sur "l'implication pleine et entière de l'élite intellectuelle algérienne dans le processus de développement du pays. M. Merbah a soutenu que l'exploitation de cette élite dans la gestion du pays était aujourd'hui "une nécessité nationale" pour assurer "ce développement durable dont a tant besoin l'Algérie".




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