Une conférence du Réseau mondial d'académies des sciences (InterAcademy Panel, IAP), portant sur les moyens d'utiliser la science pour éradiquer la pauvreté et oeuvrer pour le développement durable, a débuté lundi à Rio de Janeiro, au Brésil, avec la participation de 55 pays.
"C'est l'occasion de faire entendre les voix des académies des sciences dans le monde, de voir, de discuter du rôle de la science pour surmonter les défis majeurs auxquels l'humanité fait face", a déclaré un chercheur au centre de recherche sur les vaccins Oswaldo Cruz (Fiocruz), Marcello Barsciski, lors de la première journée de cette conférence de deux jours.
"Le thème de la conférence est en harmonie avec les discussions des grand forums internationaux comme le sommet de l'ONU sur l'environnement Rio+20" en 2012, a-t-il expliqué.
L'IAP a organisé cette rencontre à partir du document "l'Avenir que nous voulons" signé en juin 2012, à Rio, pour trouver des solutions pour le bien-être de l'humanité et en faveur du développement durable, a souligné un membre de l'Académie brésilienne des sciences, Eduardo Krieger.
"Cette conférence est importante parce que nous avons (ONU) un agenda jusqu'en 2015, mais rien de prévu après 2015", a estimé le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Brésil, Jorge Chediek.
La Déclaration du millénaire de l'Onu (en 2000) et les Objectifs du millénaires (2001) avaient l'ambition d'éliminer la pauvreté dans le monde d'ici à 2015, a rappelé M. Chediek, notant toutefois qu'ils avaient été "influencés par les pays industrialisés" et qu'il fallait "élargir la discussion avec les pays moins développés".
"La science a un rôle à jouer, nous savons que nous devons changer le chemin du développement et cela implique changer le chemin de la civilisation et montrer au monde un meilleur chemin", a-t-il estimé.
L'IAP a été créé en 1993 et réunit 106 académies dans le monde. Les conférences ont lieu tous les trois ans et le principal objectif de l'IAP est d'aider ses Académies membres à travailler ensemble pour conseiller les citoyens et les gouvernements de leurs pays sur les aspects scientifiques des enjeux mondiaux.
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Posté Le : 26/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz