Le développement du système éducatif et la formation d'entreprise au centre d'un atelier de travail à Lyon

Le développement du système éducatif et la formation d'entreprise en Algérie a été au centre d'un atelier de travail organisé lundi au Consulat d'Algérie à Lyon, en présence du président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babès et de membres de la communauté algérienne de France.Organisé dans le cadre de la mission exploratoire et de proximité que mène le CNES auprès de la communauté nationale établie en France, l'atelier a porté aussi sur la promotion de la santé en Algérie par des "actions concrètes et porteuses de résultats".A cette occasion, le président du CNES a relevé le "saut qualitatif" réalisé par l'Algérie dans le domaine de l'enseignement grâce à sa "démocratisation"."De ce point de vue (domaine de l'enseignement), nous avons atteint des taux remarquables", a-t-il indiqué."Nous avons atteint l'essentiel des objectifs que nous nous sommes assignés à savoir, l'éducation pour tous, obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans", a-t-il ajouté, précisant qu'en Algérie "le taux de réussite des filles à l'examen du baccalauréat dépasse largement celui des garçons".Interrogé par l'APS, en marge de l'atelier sur ses souhaits quant à cette mission, Mahfoud Bouleghleb, un chef d'entreprise venu prendre part à l'atelier, a estimé qu'il était important de "lever toutes les barrières susceptibles de constituer un frein à la ferme volonté exprimée par les compétences algériennes, à apporter leurs contributions à faire de l'Algérie un pays émergent".Lamri Boulassel, enseignant et chercheur à l'Université Lyon III et président de l'Association des enseignants et chercheurs algériens établis en France, a affirmé de son côté que la communauté nationale apportera "tout son soutien" à la mission exploratoire et de proximité que mène le CNES actuellement en France."Nous demandons à nos homologues algériens d'exprimer leurs doléances, pour que l'on puisse collaborer avec efficacité et apporter notre contribution, par le fait que nous avons la chance d'accéder à des laboratoires de recherche, des méthodologies de travail et apporter notre savoir, et savoir-faire à notre pays".