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Le développement des PME au c'ur de la politique économique de l'Etat Plusieurs mesures incitatives prévues dans la loi de finances 2012



Le développement des PME au c'ur de la politique économique de l'Etat                                    Plusieurs mesures incitatives prévues dans la loi de finances 2012
Photo : S. Zoheïr
Par Salah Benreguia
Le développement de la petite et moyenne entreprise (PME) est le socle de l'évolution de toute économie. En Algérie, le gouvernement a fait du renforcement des PME une des priorités de l'actuel plan quinquennal, qui est à sa deuxième année d'exécution. L'ambition affichée est de créer 200 000 nouvelles PME. Pour ce faire, les pouvoirs publics ont multiplié les mesures incitatives en faveur des PME. Plusieurs décisions ont été prises durant les différentes lois de finances.La loi de finances pour l'exercice 2012, adoptée la semaine dernière, à l'APN, contient des mesures destinées à promouvoir et à développer des entreprises. Pour l'exercice 2012, la loi de finances prévoit, en effet, une série de dispositions visant essentiellement la baisse de la pression fiscale, la simplification et l'harmonisation des procédures et le renforcement des garanties des contribuables. Ces mesures s'articulent autour des recommandations issues des travaux de la tripartite du 28 mai dernier, selon ladite loi.Les mesures liées à la baisse de la pression fiscale portent, ainsi, sur une imposition à l'IRG au lieu de l'exercice de l'activité ou de la profession des contribuables relevant du régime simplifié et ceux soumis au régime de la déclaration contrôlée. Elles portent également sur une suppression de la taxe applicable aux projets éligibles à l'aide du Fonds national de soutien aux microcrédits. Il a été également prévu par le gouvernement la réduction des charges patronales relatives aux cotisations à la Sécurité sociale, qui vont passer de 56% à 80% dans les wilayas du Nord et de 72% à 90% dans les wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud. Le taux de réduction d'impôts sera de 70% pour la première année suivant la période d'exonération, de 50% pour la deuxième année et de 25% pour la dernière année. Toujours dans le cadre de l'objectif de soutien aux micro-entreprises, le gouvernement prévoit, entre autres, l'élargissement des avantages fiscaux, dont bénéficient les dispositifs Ansej et Cnac, au dispositif de l'Angem.Il est utile de rappeler, par ailleurs, que le programme d'investissements publics du quinquennat 2010-2014 a consacré 150 milliards de dinars à la promotion de la petite et moyenne entreprise (réalisation de zones industrielles, soutien public à la mise à niveau, bonification de crédits bancaires). Pour les spécialistes en la matière, ledit montant reflète la volonté de l'Etat de développer, à tout prix, les petites et moyennes entreprises. Car, il est de notoriété publique que, par la flexibilité de leurs structures, leur capacité à s'adapter aux pressions multiformes de l'environnement économique, leur aptitude à assurer une intégration économique et le développement des régions, les PME doivent être au centre des politiques industrielles et économiques du pays.


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