Le scrutin présidentiel s'est déroulé, cette année, à travers les quatre coins des hautes plaines sétifiennes, dans un climat de sérénité, et ce contrairement au suffrage de 2004 qui a été entaché par des remous enregistrés dans quelques localité du nord de la wilaya.
Le taux de participation a ainsi gagné plus de 22 points par rapport à celui de 2004. Ce dernier, l'on se rappelle, avait été bouclé sur un taux de participation de 57,88%. Ainsi, les résultats de l'élection 2009, ayant le moins que l'on puisse dire dépassé les prévisions des plus optimistes (la wilaya a enregistré un taux de participation de 80,58%), viennent de plébisciter le Président avec 88,26% des suffrages. Ce score dépasse de 4 points le résultat de 2004. Afin de connaître les causes d'un tel raz-de-marée, la rédaction d'El Watan du bureau de Sétif s'est rapprochée de bon nombre d'électeurs de différentes localités de la région, à la sortie d'un bureau de vote. Certains d'entre eux diront : « Ce ne sont pas les paroles creuses de certains élus ou représentants de partis, qui ne pointent le bout du nez qu'à l'orée des échéances électorales, qui sont à l'origine de ce vote massif de la population ; on a répondu favorablement aux efforts consentis par l'Etat, qui a fait bénéficier Aïn Arnat de bon nombre de projets et de commodités des temps modernes. »Un jeune de Djemila d'ajouter : « Après des années de vaches maigres, Djemila a, depuis 2004, renoué avec son festival ; elle a en outre bénéficié d'une salle de sports et d'une piscine olympique initiés par le Président lors de sa dernière visite. Notre ville ne pouvait rester en marge du bond qualitatif réalisé par toute la wilaya ! »D'habitude boudeuse, la partie nord de la wilaya n'est pas restée en rade ; elle a enregistré cette année un taux de participation oscillant entre 30 et 70%. A ce propos, un groupe de jeunes de Bouandas expliquent : « Le désenclavement de la région, qui bénéficiera prochainement du gaz naturel, mérite bien un bulletin de vote. Même si beaucoup reste à faire en matière de développement local, on ne doit pas non plus tourner le dos aux différentes actions des autorités locales qui n'oublient plus une région mise en quarantaine des années durant. »Cette dernière a enregistré, cette fois-ci, 77 points, plus que la commune du chef-lieu de wilaya qui a réalisé un taux de 70,76%. Nous retrouvons le même son de cloche au niveau de Aïn Azel, chef-lieu de daïra situé à 52 km de Sétif. « C'est sous l'ère de Bouteflika qu'une grande daïra comme Aïn Azel a bénéficie d'un hôpital, lequel met un terme à une couverture sanitaire aléatoire qui aura duré des décennies entières », déclare une femme d'un certain âge. En somme, ce sont les enveloppes colossales injectées par les pouvoirs publics qui sont en fin de compte à l'origine du rush des citoyens, notamment des femmes et jeunes des hautes plaines.
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Posté Le : 12/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : R. B. S.
Source : www.elwatan.com