Algérie

Le deuxième round de Sellal '



Le deuxième round de Sellal '
Le remaniement partiel du gouvernement semble bel et bien se confirmer. C'est depuis décembre dernier que des fuites en font état. Il s'agit du départ de cinq ministres et dès cette année la restructuration des super-ministères.Le remaniement partiel du gouvernement semble bel et bien se confirmer. C'est depuis décembre dernier que des fuites en font état. Il s'agit du départ de cinq ministres et dès cette année la restructuration des super-ministères.Des informations font donc état d'un changement de cinq ministres dont le départ serait annoncé au cours de ce mois. Il s'agit des ministres de la Culture, des Sports, de l'Energie, de l'Agriculture, du Tourisme, de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire ainsi que celui de la Poste et Technologies de l'information.Les ministres de ces départements seraient donc remplacés, selon une source sûre du gouvernement. En revanche, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, devrait rester à la tête de l'exécutif. Les raisons, imputées à ces changements, peuvent s'expliquer par le rendement attendu de ces ministres et qui ne correspondrait pas à certains défis relevés depuis la dernière élection présidentielle.Le remplacement du ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, serait dû selon des sources à une certaine « mollesse » dans la prise de décisions surtout que l'Algérie connaît actuellement une baisse des prix des cours pétroliers les plus importants depuis 5 ans. Pourtant rien n'a empêché Sonatrach d'investir davantage dans le secteur le plus stratégique et dans l'exploitation des énergies non conventionnelles dont le gouvernement a rendu l'option sans retour depuis quelques temps.Outre ces facteurs, la nomination d'un ministre remplaçant dans ce secteur est vue comme la plus importante au regard des enjeux énergétiques du pays. Quant aux autres ministères, il faut dire que certains ont brillé par des résultats qui n'ont pas été à la hauteur de leurs tâches. Les observateurs s'accordent à relever des carences au niveau par exemple de certains ministères dont celui des sports et la culture qui sont devenus « budgétivores ». Pour le premier, l'activité dominante est le football alors qu'il était entendu de faire émerger les autres talents dans diverses disciplines noyées dans l'indifférence et la marginalisation.Le secteur culturel n'a pas été déterminant sauf par la flopée des festivals et le folklore afférent. L'autre secteur névralgique, qui est l'Agriculture, a accusé une certaine baisse de tonus par rapport aux résultats précédents qui ont été satisfaisants dans l'ensemble. Les autres ministères comme le Tourisme et l'Environnement et le PTIC n'ont pas également fait sortir ces domaines de l'embarras. On avait même amplifié l'idée de créer un ministère de la Capitale, projet qui n'a pas été retenu en raison des réductions budgétaires décidées mais également pour ne pas créer un chevauchement de prérogatives.Quoi qu'il en soit, ce gouvernement hérité de la dernière élection d'avril 2014 confirme que certaines nominations ont été décidées à la hâte, vu l'urgence de la situation politique d'il y a quelques mois. En huit mois, les choses se sont précipitées avec la venue des « technocrates » aux commandes de ces structures. Des critiques n'ont pas épargnées Sellal sur la présence de certains noms dans le gouvernement. Or, le dernier mot revient au président Bouteflika qui s'est montré exigeant en matière de postes stratégiques qu'il doit confier désormais à des personnes plus aptes à suivre la feuille de route présidentielle.Des informations font donc état d'un changement de cinq ministres dont le départ serait annoncé au cours de ce mois. Il s'agit des ministres de la Culture, des Sports, de l'Energie, de l'Agriculture, du Tourisme, de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire ainsi que celui de la Poste et Technologies de l'information.Les ministres de ces départements seraient donc remplacés, selon une source sûre du gouvernement. En revanche, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, devrait rester à la tête de l'exécutif. Les raisons, imputées à ces changements, peuvent s'expliquer par le rendement attendu de ces ministres et qui ne correspondrait pas à certains défis relevés depuis la dernière élection présidentielle.Le remplacement du ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, serait dû selon des sources à une certaine « mollesse » dans la prise de décisions surtout que l'Algérie connaît actuellement une baisse des prix des cours pétroliers les plus importants depuis 5 ans. Pourtant rien n'a empêché Sonatrach d'investir davantage dans le secteur le plus stratégique et dans l'exploitation des énergies non conventionnelles dont le gouvernement a rendu l'option sans retour depuis quelques temps.Outre ces facteurs, la nomination d'un ministre remplaçant dans ce secteur est vue comme la plus importante au regard des enjeux énergétiques du pays. Quant aux autres ministères, il faut dire que certains ont brillé par des résultats qui n'ont pas été à la hauteur de leurs tâches. Les observateurs s'accordent à relever des carences au niveau par exemple de certains ministères dont celui des sports et la culture qui sont devenus « budgétivores ». Pour le premier, l'activité dominante est le football alors qu'il était entendu de faire émerger les autres talents dans diverses disciplines noyées dans l'indifférence et la marginalisation.Le secteur culturel n'a pas été déterminant sauf par la flopée des festivals et le folklore afférent. L'autre secteur névralgique, qui est l'Agriculture, a accusé une certaine baisse de tonus par rapport aux résultats précédents qui ont été satisfaisants dans l'ensemble. Les autres ministères comme le Tourisme et l'Environnement et le PTIC n'ont pas également fait sortir ces domaines de l'embarras. On avait même amplifié l'idée de créer un ministère de la Capitale, projet qui n'a pas été retenu en raison des réductions budgétaires décidées mais également pour ne pas créer un chevauchement de prérogatives.Quoi qu'il en soit, ce gouvernement hérité de la dernière élection d'avril 2014 confirme que certaines nominations ont été décidées à la hâte, vu l'urgence de la situation politique d'il y a quelques mois. En huit mois, les choses se sont précipitées avec la venue des « technocrates » aux commandes de ces structures. Des critiques n'ont pas épargnées Sellal sur la présence de certains noms dans le gouvernement. Or, le dernier mot revient au président Bouteflika qui s'est montré exigeant en matière de postes stratégiques qu'il doit confier désormais à des personnes plus aptes à suivre la feuille de route présidentielle.




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