Algérie

Le destin de l'arbitre entre son «inconscience» et leur «conscience» ! LE COIN DU REFEREE



Le destin de l'arbitre entre son «inconscience» et leur «conscience» ! LE COIN DU REFEREE
L'affiche du derby algérois USMA-USMH a, de tout temps, retenu l'attention des sportifs en faisant l'actualité bien avant son déroulement, particulièrement sur son cachet d'adversité avec ses segments naturels faits de rivalité et de dualité.
Mais depuis deux saisons, elle accroche les analystes, intéresse les journalistes et après la confrontation, attise l'«appétit» des attentistes du fait de l'insouciance qui caractérise la CFA, laissant croire que ce match leur pose problème et même un vrai dilemme. Car à chaque fois, on refait la même bourde de casting entraînant un mauvais coaching par cette démarche (obstinée) qui a conduit à «choisir» un arbitre pour la direction de cette confrontation. Sinon, comment expliquer aux observateurs cette «gymnastique» dans laquelle la CFA s'est retrouvée dans la contrainte d'appeler au secours un arbitre en 2012 qui venait tout juste de «descendre» de Colombie, après plus d'un mois (compétition en haute altitude) de séjour et en 2013 de demander à la CAF de «surseoir» à la désignation d'un de ses arbitres retenu pour une joute continentale au Soudan, où il devait faire un détour pour que sa carrière internationale connaisse de nouveaux contours, au moment où des arbitres (titrés) moisissent et chôment en pleine saison de pointe et sont mis hors concours ' Sans se voiler la face, ces procédés cachent mal cet aveu de vide arbitral et de facto l'échec de la stratégie bâtie sur quelques noms.
On a beau se targuer d'avoir formé des centaines d'arbitres à même de pouvoir prendre le relais à tout moment et de n'importe quel arbitre de renom, avec cette nouvelle génération de «jeunes talents» (la majorité livrée aux compétitions des U20), mais la réalité est toute autre sur le terrain qui reste la seule référence et le véritable miroir. Il est du devoir des responsables de l'arbitrage de «préserver» l'arbitre aussi coté soit-il, au moment où il est à son apogée, surtout si un rendez-vous est pris pour que sa carrière soit boostée, pour qu'elle soit verticalement propulsée, en faisant attention de ne pas le «pousser» vers une (profonde) plongée, sachant qu'il suffit d'un «rien» pour que sa belle série (ou carrière) soit épongée. S'il est vrai que le bon arbitre doit avoir, en plus d'autres aptitudes et qualités, cette dose d'inconscience et sa (totale) disponibilité à affronter la souffrance, il n'en demeure pas moins que ceux qui le dirigent doivent avoir cette conscience de ne pas «l'envoyer» avec manigance vers la potence !


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