Algérie

Le désarroi de deux doctorantes



Deux doctorantes en langue et littérature anglaises, inscrites à  l'université Mentouri de Constantine (UMC), ont toutes les peines du monde à  poursuivre leur cycle dans le pays. 2e et 3e au classement de leur promotion, elles ont été admises, après concours, au cycle doctoral et inscrites en première année, ont souscrit aux lettres d'engagement et déposé leur thème de recherche. Il ne manque donc que le personnel d'encadrement. Mais «l'administration du département et le président du Conseil n'ont pas jugé nécessaire de nous informer de l'identité des personnels qui doivent nous encadrer, et ce, malgré nos réclamations répétées», écrivent-elles au vice-recteur de l'UMC. «Bien au contraire, ils nous ont induit en erreur en nous affirmant que c'était à  nous de chercher et de trouver des encadreurs». Qu'à cela ne tienne. Elles ont tenté de le faire. Avec cependant un handicap, celui du manque de professeurs au département. Le seul que l'on a déniché a posé une condition : «A l'administration de le contacter.» Une vraie impasse. «Nous avons mis des mois pour comprendre que c'est une supercherie gratuite, visant à  obtenir un alibi en vue de notre exclusion du doctorat.» Et ce fut fait. «Quel ne fut notre étonnement lorsque nous nous sommes présentées pour l'inscription en deuxième année de doctorat, pour l'année universitaire 2011/2012, et qu'on nous a laissé entendre que nous avons été exclues, sans nous fournir aucun document.» Motif : absence aux séminaires. Les deux doctorantes disent n'avoir pourtant jamais reçu, à  l'exception de leurs attestations d'inscription, le moindre document du département ni du président du Conseil pendant toute l'année 2010/2011. «Une décision arbitraire et illogique» dénoncent-elles, ne comprenant pas comment on peut-on évaluer deux doctorantes mises dans l'impossibilité d'être encadrées. Elles ont sollicité l'intervention du vice-recteur concerné «pour la levée des obstacles», afin de leur permettre de poursuivre leur cycle doctoral dans leur pays. La dernière lettre envoyée
en recommandé le 20 octobre dernier est restée sans suite.             


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