Algérie

Le dernier voyage d'un petit banc de sardines



Le dernier voyage d'un petit banc de sardines
Le dernier attentat terroriste en Tunisie aura montré toute l'actuelle déliquescence du monde, transformé par les appétits en une guerre de territoires au sein de laquelle tout est permis.La formule est établie, nulle part nous ne serons à l'abri, de Bamako à Boumerdès et de Paris à Djakarta, tout peut à tout moment s'effondrer. La différence avec les décennies passées est pourtant définie ; si à l'époque, le terrorisme relevait de l'insondable où les acteurs avançaient masqués, l'avantage de la scène actuelle est de savoir ce qui se passe, sans pour autant avoir les moyens d'empêcher qu'il n'arrive. Aujourd'hui, l'ennemi est identifié : l'axe qui réunit par la prédation les USA en tête de bataillon, une partie de l'Europe, la Turquie, l'Arabie Saoudite, le Qatar et Israël, se bat contre un autre axe regroupant Moscou, Pékin, Téhéran, Damas et le Beyrouth du Hezbollah, avec dans une moindre mesure Alger et Tunis.A tel point que petits pays que nous sommes, sans autre solution que d'aller baiser la main du roi mort Abdallah pour garder un semblant de pouvoir ici, souhaiterions être sous la domination d'une seule puissance, castratrice mais stable, au lieu d'être pris dans des affrontements entre deux, avec tous les dégâts humains occasionnés. Il fut un temps où l'être humain pensait être sorti de l'animalité par l'adoption de conscience et de valeurs morales. Il est temps de réaliser que tout le chemin parcouru s'est refait à l'envers : les lions mangent les gazelles et les chacals dévorent le reste après le repas.En Algérie, on aimerait d'ailleurs déguster des sardines, mais les experts annoncent déjà leur extinction dans 5 ans sur la Méditerranée, ce qui explique leur prix actuel, 700 DA le kilo. Il faudra bientôt retourner au cannibalisme, un homme, encore moins une femme, n'a de toute façon plus de valeur, pourquoi s'en priver ' C'est quand même de la viande. Encore plus tendre quand c'est jeune et féminin.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)