Le dernier mot leur revient

Boycott n Tout ce qui était cubain était prohibé aux Nations unies et plus tard, bien plus tard tout ce qui était iranien était honni, chassé et banni de tous les marchés du monde.C'est surtout sur le plan économique que l'Occident donne aujourd'hui toute la mesure de sa perversité.En effet, c'est dans ses capitales par exemple que se décident les cours du cacao, du sucre, du blé ou du café et même les bananes et nous ne parlons pas du brent dans la mesure où ces pays développés en sont les plus grands consommateurs et par conséquent les plus grands importateurs.Pour des raisons politiques, comme la non-allégeance à leur système libéral, qu'ils assimilent à un défi pur et simple ou même à une menace directe contre leur sécurité, ils n'ont qu'un seul moyen à agiter pour calmer les fortes têtes : le boycott.Le boycott des produits des pays incriminés et de leurs ressources qu'ils évitent comme la peste par solidarité. Regardez ce qui s'est passé à Cuba.La canne à sucre, pendant plus de cinquante ans, a été systématiquement absente sur les marchés et a fini par ne plus valoir grand chose.Heureusement pour l'île que certains pays sud-américains lui ont porté aide et secours. Bref, tout ce qui était cubain était prohibé aux Nations unies et plus tard, bien plus tard tout ce qui était iranien était honni, chassé et banni de tous les marchés du monde.Grâce aux Etats-Unis, leader de toutes les croisades anti-liberté et avec l'onction et la bénédiction des Nations unies.Et lorsqu'un dictateur du tiers-monde, un chef d'Etat, ou tout simplement un responsable et même un pays qui déplaît souverainement à l'oncle Sam, vous pouvez être sûr là encore qu'il est inscrit sur la liste noire des ennemis de Washington et que ses avoirs seront gelés.Selon des financiers internationaux, l'Iran aurait dans des banques américaines plus d'un milliard de dollars gelés.Ce qui explique pourquoi les chefs d'entreprise du monde entier se précipitent tous les jours à Téhéran pour faire le pied de grue dans les antichambres du président Rohani et décrocher le jackpot c'est-à-dire un ou plusieurs contrats qui rempliraient leur carnet de commande pendant dix ans.Bref, l'Occident a la main sur tout, décide de tout et considère que le reste du monde n'est qu'un faire-valoir.I. Z.Suezl Sans faire dans la provocation ou dans l'amalgame partisan, mais posez-vous une seule question : depuis ces vingt dernières années, l'Occident est parti en guerre contre qui 'La réponse est très simple : contre les pays musulmans.La Libye, l'Irak, la Syrie, l'Afghanistan, le Yémen et même la Somalie. L'avant-dernière invasion en date se situe en 1956.Cette année-là, la France, l'Angleterre et Israël envahissaient l'Egypte pour mettre la main sur le canal de Suez.