Le député Arras Lahcen du FLN nous écrit

Je pense être incriminé à la limite de la diffamation et interprété je suppose accidentellement et de façon aléatoire et hâtive ma pensée. Je n'ai jamais voulu me mettre « en spectacle ». Je maîtrise bien le sujet et mon message était volontairement vulgarisé et simple de compréhension pour passer ce message aux spectateurs, c'est-à-dire à l'opinion publique qui n'est pas rompue à un lexique financier compliqué, étant un sujet très difficile de compréhension et pas facile à manipuler ces concepts de « subprimes » toxiques produits de « titres », de « réserves de change », de « endettement », de « dépôts garantis », de manipulation financière « de produits financiers », etc. Etant député et ma conviction sincère et sans démagogie était d'expliquer simplement que dans ce contexte précis dans un langage dénudé de tout artifice que notre pays ne s'est pas engagé dans des opérations de « spéculations financières de ce type ».Maintenant que votre aimable journaliste me jugeait incapable d'opérer cette explication que je suppose modestement didactique pour notre population, spécifiquement sur ce sujet était légalement inquiétée, sans omettre cependant qu'à l'avenir notre finance dépendrait justement en grande partie sur le cours du pétrole et du gaz et encore de nos efforts à bien dépenser l'argent public. Enfin, si j'ai « un arabe décousu » c'était pour moi un immense effort à faire n'ayant jamais jadis étudié notre langue nationale je ne maîtrise en fait actuellement que les langues étrangères et notre cher dialectal du terroir.Encore une fois, personne n'a été dans « ses petits souliers » à ma connaissance, j'ai même été contacté par téléphone par de nombreux citoyens de notre région qui, semble-t-il ont « assimilé » ces bribes de connaissance financière vulgarisée. En effet, le mode opératoire et la scénographie d'explication a quelque peu détendu l'atmosphère par des « rires ». Peut-être vous avez raison, j'ai eu tort de vulgariser « la chose » comme vous l'avez citée.  >