Algérie

Le dépistage précoce du cancer est une nécessité


Le dépistage précoce du cancer est une nécessité
Le président de la Société Algérienne d'oncologie médicale, Professeur Kamel Bouzid, a insisté, hier, sur la nécessité du diagnostic précoce du cancer qui permet de diminuer les coûts et de la guérison, lors de son intervention à l'émission l'«Invité de la rédaction» de la Chaine III.«Faire de la prévention, le diagnostic et dépistage précoce revient certainement moins chère que d'envisager une action thérapeutique» a affirmé l'hôte de la radio. Sachant que, 180 milliards de dinars est la facture du plan anti-cancer enregistré depuis 2015 à 2019. Dans ce cadre, des oncologues médicaux, des gastro-entérologues et des épidémiologies ont commencé depuis 18 mois des compagnes de dépistages pilotes de cancer, du côlon et du rectum dans certains centres à savoir celui de Béjaia, Laghouat, Batna et Annaba, a-t-il indiqué, tout en soulignant, que la prise en charge de cette pathologie comptent s'étendre dans tout le territoire national.
La lutte anti cancer sera sous tous ses divers aspects du dépistage, prévention, à la coordination des soins. Amenée à s'exprimer sur les capacités de prise en charge des malades affectés par cette pathologie, il signale qu'elles ont été multipliés par six, par suite de la multiplication de centre publics et privés dotés, ajoute t-il de moyens de traitements fonctionnels jugeant toutefois, parfois quelles restent encore insuffisantes.
«Quant à une bonne prise en charge du malade, le dépistage doit se faire trés tôt, le Professeur Bouzid a souligné que : les femmes âgées plus de 40 ans doivent faire une mammographie tous les 3 à 5 ans. «Un cervico-vaginale » est conseillé après le premier rapport sexuel qui doit se faire tous les cinq ans jusqu'à l'âge de 75 ans et plus si necessaire. Néanmoins, le dépistage du cancer n'est pas obligatoire, selon les recommandations de l'OMS, a-il-rappellé.
S'exprimant sur le plan anti-cancer (2015-2019), le Professeur Bouzid reconnait que les choses se sont nettement améliorés et que de nouveaux centres sont devenus opérationnels, notamment, (10) centres de radiothérapies publiques et (05) privés sont actuellement fonctionnels au niveau national, soulignant que les centres privés ont aidé à combler le vide.
Par ailleurs, M. Bouzid a ajouté, dans ce sens que « le plan anti-cancer » a réalisé un «énorme progrès» notamment,dans la réductions des délais d'attente des malades. Ledit progrès a été enregistré en chirurgie, en particulier au Centre Pierre et Marie Curie, où de nouvelles techniques ont été introduites. «Donc, objectivement, on peut dire qu'il y a vraiment des progrès», a t-il relevé.
A cet effet, il a soulevé les problèmes techniques existant particulièrement, de « maintenance » au niveau des centres des radiothérapies «publics» à savoir le scanner du CPMC qui est toujours en panne depuis 2 ans. Selon l'Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, ces «arrêts répétitifs» des équipements de lutte contre le cancer sont dues aux problèmes de gestions, «ces installations tombent en panne uniquement dans les hôpitaux publics, ceux des centres médicaux privés fonctionnent normalement» a-il-expliqué.
Pour ce qui est du «scanner du CPMC qui a cessé de fonctionné», M. Bouzid a mis en cause le ministère de la santé. En termes d'innovation thérapeutique, le Professeur Kamel Bouzid déclare qu' «On est très en retard».
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