Selon lui, un logiciel a été élaboré à cet effet et à chaque fois qu'une femme assurée, qui atteint l'âge de 40 ans, est automatiquement convoquée pour subir un examen. Le ministre précise que le logiciel est prêt à l'emploi et que les déplacements hors wilaya des femmes concernées seront pris en charge par la CNAS.La prévention permettra de minimiser les coûts de prise en charge et de traitements de cette maladie, pour laquelle 4 centres régionaux ont été réalisés. La modernisation des services de la sécurité sociale concerne également la généralisation de la carte Chifa à tous les assurés. A ce propos, le ministre rappelle qu'à partir de 2013, c'est-à-dire «lorsque l'opération se généralisera pour toucher les médecins traitants, l'assuré n'aura à solliciter la Caisse que pour des opérations exceptionnelles, à l'exemple de l'actualisation des données.»
Actuellement, Seules des wilayas pilotes comme Annaba, Tlemcen, Médéa, Boumerdès ou Oum El Bouaghi offrent un service complet pour les assurés qui disposent de la carte Chifa. La couverture de l'ensemble des assurés est prévue pour 2012, la priorité est donnée aux catégories telles que les retraités et les malades chroniques.
Le taux de couverture a atteint 53%, soit environ 4 millions de cartes distribuées sur 7 millions de demandeurs, selon le responsable de la caisse nationale de la sécurité sociale, qui s'est exprimé en aparté, ajoutant que 8000 officines pharmaceutiques sont déjà connectées à la CNAS. Au siège, l'intervention du ministre a concerné, dans une large mesure, à l'emploi, un souci, a t-il dit, exprimé depuis des années. «Nous ne sommes plus confrontés au problème des licenciements massifs, mais nous avons un problème d'insertion des travailleurs», a t-il indiqué, se basant sur les statistiques qui portent à 320 000 le nombre de nouveaux demandeurs d'emploi, qui arrivent annuellement sur le marché du travail. Un dossier, selon lui, prioritaire en citant textuellement les instructions données, dès 2006, par le président de la République qu'il a cité à maintes reprises.
L'Algérie importait 220 000 véhicules par an et le ministre se demande pourquoi rien n'est fait dans ce domaine (l'industrie automobile), cité en exemple, pour faire participer les Algériens. Le membre de l'exécutif national citera même le cas de la Tunisie, qui oblige les constructeurs automobiles à investir localement dans la fabrication de la pièce de rechange, un début. Â Â Â
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Posté Le : 18/09/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djamel Benachour
Source : www.elwatan.com