Une réunion a regroupé le chef de département de français de la faculté des lettres et sciences sociales de l'UMMTO et les membres du comité estudiantin.
En dépit des assurances émises par les responsables de la faculté, les cours n'ont toujours pas repris. Les doléances ont touché essentiellement les volets : pédagogie et équipement. Sur le plan pédagogique les étudiants ont demandé la suppression de la troisième note de TD et la fiche d'assiduité relative aux absences. Mais aussi l'instauration d'un rachat à 9,80/20. Ce sont là des réclamations qui sont motivées selon l'administration par l'exclusion d'un étudiant de 3è année, un membre du comité, à cause de l'accumulation d'absences non justifiées.Interrogés sur ce cas, les responsables du département s'expliquent : « L'étudiant est frappé par la réglementation qui sanctionne l'assiduité aux TD, TP et séminaires. Après 72 h, il ne s'est pas manifesté pour justifier ses absences, d'où la sanction. Le texte, relève aussi d'une réglementation qui est appliquée à l'échelle nationale. » Par ailleurs, des étudiants en langue française, interrogés à cet effet estiment : « La troisième note de TD est à la fois subjective et objective. Elle est attribuée au terme d'un exposé, un contrôle ou un entretien. Elle permet parfois de hausser la moyenne annuelle, comme elle peut la baisser ».Quant au volet équipement qui inclut l'informatisation des systèmes de codification, l'expansion de salles de lecture ainsi que l'aménagement des horaires sont d'ores et déjà pris en charge par le département, rassure Mme Tigziri, doyenne de la faculté des lettres et sciences sociales. Pour étayer ses propos elle indique que « nous avons mis à leur disposition 3 salles en dehors du département. Nos étudiants ne veulent pas se déplacer. Pour ce qui est de la dotation des bibliothèques en fonds documentaires, la faculté a reçu initialement 7,5 millions de dinars cette année. Cette somme est majorée dans le budget supplémentaire (BS) de 2 millions de dinars qui sont repartis sur les 6 départements ».Cependant, le comité, et pour des raisons pratiques selon eux, « on peut bien avoir notre salle de lecture au sein du département que d'y aller s'encombrer avec les autres étudiants dans les nouvelles structures. Il y a une salle vide juste à côté qu'ils peuvent aménager ». Le CDF a vivement souhaité la réactivation de l'école doctorale algéro-française qui a été mise en place en 2005. Les responsables de leur part informent : « Depuis 2006, il ne reste que 2 antennes en Algérie (Béjaïa et Alger). La fermeture des 3 autres antennes serait due au manque d'encadreurs algériens de rang magistral. De plus, la requête doit être adressée à l'instance qui dirige ces écoles, à la commission, pour se redéployer à Tizi Ouzou.L'EDFA est une organisation implantée à l'échelle nationale, donc, les étudiants de Tizi Ouzou ont le droit d'y postuler. » Les membres du comité du département (CDF), disent que ces propos ne justifient en rien la délocalisation de l'EDFA et s'interrogent sur les retards accumulés dans les soutenances des étudiants en post-graduation.
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Posté Le : 18/11/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nordine Douici
Source : www.elwatan.com