Algérie

Le département d'Etat souligne le respect des libertés individuelles et collectives



Dans sa 42ème édition du rapport annuel sur les droits de l'Homme dans le monde pour 2017, le département d'Etat américain vient de mettre en exergue plusieurs points relatifs au respect des droits de l'Homme en Algérie.Dans ce sens, le département a relevé que l'Algérie n'a enregistré ni privation arbitraire de la vie ou crimes pour des motifs politiques, ni disparition ou condamnation pour torture durant la période sous revue. Ledit rapport souligne que la loi algérienne interdit la torture et prévoit des peines d'emprisonnement allant de 10 à 20 ans pour les agents publics reconnus coupables de torture. En matière de détention, et plus précisément des conditions dans les prisons, le rapport affirme, qu'elles ne soulèvent pas de préoccupations en matière de droits de l'homme. Dans cette perspective, l'Etat algérien a consacré des centres de détention spécifiques aux prisonniers âgés de moins de 27 ans alors que la surveillance indépendante des prisons est assurée en Algérie. Pour preuve, le gouvernement a autorisé le Comité international de la Croix-Rouge et des observateurs locaux des droits de l'homme à visiter les prisons et les centres de détention où les conditions carcérales sont conformes aux normes internationales, indique le département d'Etat. D'ailleurs, l'une des missions pour l'amélioration des conditions de détentions s'est soldée par la création d'un bureau chargé des droits de l'homme auprès de la DGSN, relève le même rapport. Abordant la liberté d'expression et celle de la presse, le même document présenté par le secrétaire d'Etat par intérim, John Sullivan, affirme que les libertés individuelles, y compris la liberté d'expression et celle de la presse, sont garanties en Algérie, relevant également que la constitution consacrait la liberté de la presse, alors que «les débats publics et les critiques des médias à l'égard du gouvernement, largement répandues», sont tolérées. Dans ce registre, il est également question des libertés citoyenne dans le sens où la diplomatie américaine note que la constitution donne aux citoyens la possibilité de choisir leur gouvernement lors d'élections libres, périodiques et équitables, au suffrage universel et égal et au scrutin secret. Dans ce contexte, ledit document met en exergue la révision de la Constitution en 2016, qui a, entre autres, limité les mandats présidentiels à deux exercices. Citant le constat établi par les observateurs internationaux des élections législatives de 2017, le département américain souligne l'organisation réussie de ce scrutin. Au cours de la période couverte par le rapport, les ONG et les groupes locaux de défense de droits humains en Algérie ont continué d'activer en toute liberté, constate le département d'Etat. Par ailleurs, le Conseil national des droits de l'homme (CNDH), qui a remplacé la commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme, dispose d'une autonomie budgétaire et a la responsabilité d'enquêter sur les violations présumées des droits de l'Homme. Enfin, en matière de protection, le rapport souligne celles apportée par l'Algérie aux milliers des réfugiés sahraouis, ainsi qu'aux réfugiés, menacés dans leur pays d'origine. Dans ce contexte, le département d'Etat a reconnu que depuis le début des violences au Mali en 2012, «l'Algérie a fait face à des flux de migrants incompatibles avec les mouvements migratoires traditionnels.»


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