Algérie

Le départ de Renard doit servir de leçon aux autres



Le départ de Renard doit servir de leçon aux autres
Hervé Renard savait ce qu'il faisait et ce qu'il avait à faire en Algérie. Il avait une mission, presque de «renard», à accomplir et repartir.
Son expérience de bas niveau a fait que son passage n'était en fait qu'un moyen de s'offrir un agréable séjour avec un agréable contrat financier. Il avait été, disons-le, plus malin que le président de l'USM Alger qui croyait avoir affaire à un entraîneur intelligent, cultivé et surtout prêt à apporter un plus à sa formation. Lors de sa conférence de presse d'Adieu, il faisait rappeler aux médias présents que lorsqu'il était arrivé à l'USMA, il avait mis une clause sur son contrat «donc j'étais le plus clair possible, le plus franc possible et pour moi, les paroles et les écrits ont une valeur (')», comme si ailleurs elles n'en ont pas. Et d'ajouter, «je ne reviens jamais sur ce que je dis ou sur ce j'écris, ça c'est la première chose, c'est mon mode de fonctionnement. Si je vous dis blanc, c'est blanc ce ne serait pas noir' Donc tout le monde était au courant. Maintenant, un concours de circonstance a fait que le coach de la Zambie a été remercié et les joueurs ont poussé pour que je revienne et puis on m'a demandé si je serai libre dans deux mois, alors j'ai réfléchi et j'ai dis oui». Il a répondu aussi facilement comme si son congé allait prendre fin dans deux mois. C'est dire que tout est calculé. Là bas en Zambie, le travail était déjà fait, il savait qu'il allait reprendre du terrain zambien d'où sa place a été très vite libérée. C'est en fait un véritable scénario des grands. Sa stratégie a été minutieusement scannée pour éviter tout dérapage. «Lors de sa dernière CP, il déclarait «j'ai fait le match du CRB sans rien dire. A la fin de la rencontre, je suis allé voir le président avec qui j'entretiens des relations extraordinaires. J'ai tout fait pour ne pas le blesser ('), c'est aussi ça le travail des professionnels. Quitter la cache sans se faire remarquer ou se déguiser pour ne pas être reconnu.» Une manière de rire au visage de ceux qui lui ont fait confiance. L'autre insulte de taille est la suivante «que faire ' Dieu l'a envoyé cette possibilité de partir, mettez-vous à ma place une seconde, qu'auriez-vous fait '» Une intervention de très basse couture mais significative. En d'autre termes, l'USMA, pour ne pas dire l'Algérie, n'est pas le pays où il faut travailler. C'est tout simple, un pays où l'on peut se faire de l'argent et partir le plus vite possible. Et d'ajouter aux visages des représentants de la presse, «ce que je peux faire, c'est le remercier (le président) en public pour ce qu'il a fait pour moi'» Voilà une déclaration qui illustre parfaitement ses sales intentions. Les médias pris au piège de ses déclarations pompeuses, n'ont pas eu le réflexe de le piquer et de lui faire arracher les vrais motifs de son départ au lieu de l'écouter, parler de Bab el Oued, de la Chorba, de la vue depuis notre Dame d'Afrique, de la vie en Algérie' Son message' est le suivant, «si j'ai un message à faire aux Algériens, c'est leur dire lorsque vous allez au stade, c'est pour un match et non pour se battre, c'est important croyez-moi». Pour sa part, l'ex-président de l'USM Alger a estimé qu'Hervé Renard «n'a rien apporté de plus au club, et que son travail laissait vraiment à désirer'» Oublions le Renard pour saluer l'arrivée du Croate Luka Peruzovic, nouvel entraîneur de l'USMA que les supporters espèrent voir éviter les empruntes de l'ancien et se démarquer le plus possible pour effacer ses traces et démontrer que l'USMA est une équipe qui sait aussi arracher des victoires lorsque la technique et l'ambiance caractérisent l'environnement dans lequel elle évolue.


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