«La lutte contre la prolifération des marchés informels se poursuivra», a indiqué le président de l'APC d'Oran, Amine Allouche. Il a ajouté qu'après «la libération des ruelles de Saint-Pierre, le prochain sera le marché d'Es Seddikia, ex-Gambetta, en attendant d'autres lieux ayant fait l'objet de squat». Ces opérations sont chapeautées par la commune d'Oran, appuyées par la police de l'urbanisme et de la protection de l'environnement Pupe) et les services commerciaux. Néanmoins, ces interventions portent, certes, dans leurs dimensions la mise à plat du commerce informel, mais sans pour autant verser dans la répression de ces dizaines de commerçants ayant opté pour la rue en vue d'écouler leurs produits. Le meilleur serait de leur proposer des lieux de rechange à même d'exercer leur activité conformément à la réglementation et ce dans le cadre de leur régularisation. D'autant, nombreux sont ces jeunes qui comptent revenir à la raison en exerçant le petit commerce dans les meilleures conditions sans être constamment « harcelés» par les forces de sécurité ni «fuir» lors des descentes inopinées des services commerciaux. D'autant plus que ces opérations coup de poing sont très souvent sanctionnées par des saisies, l'élaboration des procès verbaux et des poursuites judiciaires, en plus des amendes forfaitaires prononcées à leur encontre. Les espaces ne manquent pas. Le marché parisien de l'Usto est toujours inoccupé. Les dizaines de commerçants «légaux» casés dans cet espace commercial au design digne des marchés des grandes capitales, continuent de lui tourner le dos. Ils préfèrent écouler leurs marchandises dans les rues, ruelles, des coins, recoins et des espaces piétonniers exigus des cités et des quartiers, qu'ils squattent et obstruent au grand dam des passants. Une autre manière de pénaliser les jeunes en quête dans l'échiquier commercial. À Aïn El Türck, très précisément dans l'ex-marché communal, les services municipaux, appuyés par les forces de l'ordre, sont intervenus pour libérer les allées dudit marché occupées illégalement par des commerçants de circonstance. Cette opération a été sanctionnée par le démantèlement des tréteaux à partir desquels divers produits ont, des années durant, été proposés aux chalands. La même opération a abouti à la libération des rues et ruelles adjacentes du marché municipal, occupées illégalement par des commerçants illicites. Ces opérations portent le nom de lutte contre «l'envahissement de la voie publique».
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Posté Le : 07/09/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Wahib AIT OUAKLI
Source : www.lexpressiondz.com