Algérie

Le Delta toujours aussi meurtier



Intervenant hier lundi sur le ondes de la Radio nationale, le président de la Société algérienne d'immunologie et chef de service du laboratoire central à l'hôpital de Rouiba, le professeur Kamel Djenouhat, a réitéré sa mise en garde contre le variant Delta.Intervenant hier lundi sur le ondes de la Radio nationale, le président de la Société algérienne d'immunologie et chef de service du laboratoire central à l'hôpital de Rouiba, le professeur Kamel Djenouhat, a réitéré sa mise en garde contre le variant Delta.
La tendance haussière des cas de contamination au Covid-19 inquiète. Malgré l'apparition des premiers cas de Omicron en Algérie, un variant plus contagieux, "le premier danger reste toujours le Delta, un variant très meurtrier", estime en effet le professeur Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d'immunologie et chef de service du laboratoire central à l'hôpital de Rouiba. Reçu à l'émission l'Invité de la Rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le professeur Kamel Djenouhat signale que "nous sommes en pleine phase ascendante du Delta, ce qui va être accentué par l'arrivée de Omicron, considéré comme le variant le plus contagieux parmi tous les virus respiratoires."
A ce propos, citant l'exemple de l'Afrique du Sud où presque toute la population a été contaminée à l'Omicron, estimé variant moins dangereux, il rappelle que "ce pays enregistre aujourd'hui entre 90 et 100 cas de décès par jour suite à l'Omicron." Pour identifier les types de variant, il faut passer par le séquençage. D'après le professeur Djenouhat, "à ce jour, seul le laboratoire de l'Institut Pasteur d'Alger peut effectuer le séquençage pour identifier le type de variant." Il rappelle que cette période de pandémie peut constituer l'occasion pour généraliser cet outil. "c'est désolant, en 2021, de n'avoir qu'un seul centre de séquençage de l'Omicron. Il faut agir vite et rapidement pour généraliser ces opérations", regrette-t-il, précisant que cela pourra nous épargner : "De transporter le prélèvement d'un Algérien qui habite à Tamanrasset pour faire le séquençage à Alger." La vaccination des enfants non encore tranchéenLa vaccination des enfants contre le Covid-19 en Algérie n'est toujours pas tranchée par la Comité scientifique. Alors que les spécialistes n'arrêtent pas de se montrer favorables, à l'instar de plusieurs autres pays, ce point reste toujours en suspens en Algérie. Intervenant ce lundi sur les ondes de la Radio nationale, le président de la Société algérienne d'immunologie et chef de service du laboratoire central à l'hôpital de Rouiba, le professeur Kamel Djenouhat, a réitéré son appel quant à ce point.
Affirmant d'emblée que cette question n'a pas encore été tranchée, le spécialiste en immunologie estime que "la vaccination des enfants est nécessaire", tout en faisant part de son avis de spécialiste ; "je suis pour la vaccination des enfants". Selon lui, cette nécessité demeure dans le fait que les enfants constituent un vecteur de transmission à prendre en considération. À ce propos, il explique que "si les moins âgés ne développent pas de formes graves, ils peuvent être à l'origine de leur apparition chez les adultes". À titre d'exemple, l'invité de la Radio cite la Chine "qui commence déjà à vacciner les enfants contre le covid-19 à partir de l'âge de 3 ans". Toujours dans le contexte de la vaccination, il a lancé également un appel à tous les Algériens à aller se faire vacciner pour se protéger contre ces variants du coronavirus.
La tendance haussière des cas de contamination au Covid-19 inquiète. Malgré l'apparition des premiers cas de Omicron en Algérie, un variant plus contagieux, "le premier danger reste toujours le Delta, un variant très meurtrier", estime en effet le professeur Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d'immunologie et chef de service du laboratoire central à l'hôpital de Rouiba. Reçu à l'émission l'Invité de la Rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le professeur Kamel Djenouhat signale que "nous sommes en pleine phase ascendante du Delta, ce qui va être accentué par l'arrivée de Omicron, considéré comme le variant le plus contagieux parmi tous les virus respiratoires."
A ce propos, citant l'exemple de l'Afrique du Sud où presque toute la population a été contaminée à l'Omicron, estimé variant moins dangereux, il rappelle que "ce pays enregistre aujourd'hui entre 90 et 100 cas de décès par jour suite à l'Omicron." Pour identifier les types de variant, il faut passer par le séquençage. D'après le professeur Djenouhat, "à ce jour, seul le laboratoire de l'Institut Pasteur d'Alger peut effectuer le séquençage pour identifier le type de variant." Il rappelle que cette période de pandémie peut constituer l'occasion pour généraliser cet outil. "c'est désolant, en 2021, de n'avoir qu'un seul centre de séquençage de l'Omicron. Il faut agir vite et rapidement pour généraliser ces opérations", regrette-t-il, précisant que cela pourra nous épargner : "De transporter le prélèvement d'un Algérien qui habite à Tamanrasset pour faire le séquençage à Alger." La vaccination des enfants non encore tranchéenLa vaccination des enfants contre le Covid-19 en Algérie n'est toujours pas tranchée par la Comité scientifique. Alors que les spécialistes n'arrêtent pas de se montrer favorables, à l'instar de plusieurs autres pays, ce point reste toujours en suspens en Algérie. Intervenant ce lundi sur les ondes de la Radio nationale, le président de la Société algérienne d'immunologie et chef de service du laboratoire central à l'hôpital de Rouiba, le professeur Kamel Djenouhat, a réitéré son appel quant à ce point.
Affirmant d'emblée que cette question n'a pas encore été tranchée, le spécialiste en immunologie estime que "la vaccination des enfants est nécessaire", tout en faisant part de son avis de spécialiste ; "je suis pour la vaccination des enfants". Selon lui, cette nécessité demeure dans le fait que les enfants constituent un vecteur de transmission à prendre en considération. À ce propos, il explique que "si les moins âgés ne développent pas de formes graves, ils peuvent être à l'origine de leur apparition chez les adultes". À titre d'exemple, l'invité de la Radio cite la Chine "qui commence déjà à vacciner les enfants contre le covid-19 à partir de l'âge de 3 ans". Toujours dans le contexte de la vaccination, il a lancé également un appel à tous les Algériens à aller se faire vacciner pour se protéger contre ces variants du coronavirus.


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