Le delta du Niger, d'où provient l'essentiel du pétrole du Nigeria, risque de s'embraser après la présidentielle prévue le 14 février prochain. Le Mouvement pour l'autodétermination de cette région (Mend), qui a fait régner la violence dans la région avant la signature d'un accord d'amnistie en 2010, menace de reprendre les actes de violence si le Président sortant Goodluck Jonathan, un chrétien de l'ethnie ijaw, le premier chef d'Etat issu de leur région, n'est pas réélu. « Nous ne sommes pas contents des attaques constantes contre la personne de Jonathan dans le nord du pays. S'ils n'arrêtent pas de le molester, nous allons être obligés de reprendre les armes », prévient Kennedy Tonjo-West. « Nous allons riposter. (...). Boko Haram est un jeu d'enfant à côté (de nos actions) », menace-t-il. Au-delà des dissensions ethniques et religieuses, les militants armés du delta du Niger se plaignent de ne pas jouir de la manne pétrolière. « Si (...) Jonathan perd le pouvoir le 14 février, nous allons recommencer à nous faire entendre, et cette fois, nous devrions réclamer que 100% de nos ressources (pétrolières) nous reviennent », soutiennent plusieurs responsables du Mend.
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Posté Le : 31/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : D B
Source : www.horizons-dz.com