La désignation, par l'autorité judiciaire, d'administrateurs indépendants pour gérer les entreprises appartenant aux groupes Haddad, Tahkout et Kouninef, permettra le dégel des comptes bancaires de ces entités "dans les plus brefs délais".La désignation, par l'autorité judiciaire, d'administrateurs indépendants pour gérer les entreprises appartenant aux groupes Haddad, Tahkout et Kouninef, permettra le dégel des comptes bancaires de ces entités "dans les plus brefs délais".
ContenuC'est ce qu'a indiqué dimanche à l'APS le ministre des Finances, Mohamed Loukal. Initiée par un comité intersectoriel adhoc, institué par le Premier ministre et placé auprès du ministre des Finances, bcette démarche de sauvegarde des entreprises, dont les patrons sont incarcérés pour des affaires liées à la Justice, "permettra à ces entités de renouer rapidement avec un fonctionnement régulier et continu de leurs activités", a assuré M. Loukal. A la question de savoir si les salaires non payés des travailleurs de ces entreprises allaient être débloqués, le ministre a répondu que le dégel des comptes bancaires allait systématiquement permettre à ces entreprises de payer les arriérés de salaires.
La désignation d'administrateurs indépendants, de statuts d'experts, tel que proposé à la justice par le comité, offrira surtout à ces entités "un appui et un soutien à leur potentiel humain et managérial", a-t-il ajouté. Invité à expliquer la différence entre un administrateur judiciaire et un liquidateur, le ministre a tenu à souligner que les deux missions étaient complètement différentes, voire opposées. "Parfois, les gens confondent entre administrateur et liquidateur. Ce dernier est désigné pour liquider une entité avant sa dissolution.
Or, le rôle de l'administrateur indépendant est, au contraire, de sauvegarder la société et veiller à réunir les conditions de sa bonne gouvernance", a-t-il expliqué. "Et c'est exactement l'objectif du gouvernement : conforter les assises financières et opérationnelles de ces entités, dans le cadre de la sauvegarde de leurs potentiels de production et d'emplois", a poursuivi le ministre. "En d'autres termes, l'objectif est de leur assurer une viabilité. Certaines d'entre elles, émargeant à la commande publique, jouissent, dans ce cadre, d'un carnet de commandes consistant et ont pour charge également la réalisation de projets industriels structurants pour l'économie nationale", a-t-il fait remarquer.
Les postes d'emploi seront sauvegardés
A une autre question pour savoir si l'administrateur indépendant avait, dans ses prérogatives, la possibilité de licencier des travailleurs, le ministre a répondu que "la mission de l'administrateur indépendant est, au contraire, de défendre les intérêts de l'entreprise et des travailleurs". Le 22 août, le juge-enquêteur, saisi des dossiers des sociétés appartenant aux Groupes Haddad, Tahkout et Kouninef, a rendu des ordonnances de désignation de trois administrateurs, experts financiers agréés, pour la gestion de ces sociétés.
Dans un communiqué, le procureur général près la cour d'Alger avait alors indiqué que la désignation de ces administrateurs répond à "un souci d'assurer la pérennité des activités des dites sociétés et de leur permettre de préserver les postes d'emploi et d'honorer leurs engagements envers les tiers". Ainsi, outre la sauvegarde de dizaines de milliers de postes d'emplois, le dispositif piloté par le ministère des Finances permettra également, soutient le premier argentier du pays, de relancer, dans un cadre "normalisé", les relations bancaires et commerciales avec les correspondants bancaires et partenaires internationaux, dans un climat positif. Il évitera ensuite un impact négatif sur le budget de l'Etat et les caisses de sécurité sociale, consécutif au non paiement des impôts et des cotisations sociales aux caisses d'assurance et de retraite.
Résumant les objectifs fondamentaux de ce comité intersectoriel chargé du suivi des activités économiques et de la préservation de l'outil de production national, M. Loukal a souligné que ce dispositif visait, outre la sauvegarde de la production et des emplois, la préservation des intérêts de l'Etat, dans le cadre des marchés émargeant à la commande publique, conclus avec les entreprises concernées. La sécurité du marché intérieur, du fait des parts de marchés détenues par certaines de ces entités, la conduite des projets industriels en phase de réalisation ainsi que le maintien de la cadence de production pour les sociétés en exploitation, secteur automobile notamment, "constituent les autres priorités u comité", selon le ministre
ContenuC'est ce qu'a indiqué dimanche à l'APS le ministre des Finances, Mohamed Loukal. Initiée par un comité intersectoriel adhoc, institué par le Premier ministre et placé auprès du ministre des Finances, bcette démarche de sauvegarde des entreprises, dont les patrons sont incarcérés pour des affaires liées à la Justice, "permettra à ces entités de renouer rapidement avec un fonctionnement régulier et continu de leurs activités", a assuré M. Loukal. A la question de savoir si les salaires non payés des travailleurs de ces entreprises allaient être débloqués, le ministre a répondu que le dégel des comptes bancaires allait systématiquement permettre à ces entreprises de payer les arriérés de salaires.
La désignation d'administrateurs indépendants, de statuts d'experts, tel que proposé à la justice par le comité, offrira surtout à ces entités "un appui et un soutien à leur potentiel humain et managérial", a-t-il ajouté. Invité à expliquer la différence entre un administrateur judiciaire et un liquidateur, le ministre a tenu à souligner que les deux missions étaient complètement différentes, voire opposées. "Parfois, les gens confondent entre administrateur et liquidateur. Ce dernier est désigné pour liquider une entité avant sa dissolution.
Or, le rôle de l'administrateur indépendant est, au contraire, de sauvegarder la société et veiller à réunir les conditions de sa bonne gouvernance", a-t-il expliqué. "Et c'est exactement l'objectif du gouvernement : conforter les assises financières et opérationnelles de ces entités, dans le cadre de la sauvegarde de leurs potentiels de production et d'emplois", a poursuivi le ministre. "En d'autres termes, l'objectif est de leur assurer une viabilité. Certaines d'entre elles, émargeant à la commande publique, jouissent, dans ce cadre, d'un carnet de commandes consistant et ont pour charge également la réalisation de projets industriels structurants pour l'économie nationale", a-t-il fait remarquer.
Les postes d'emploi seront sauvegardés
A une autre question pour savoir si l'administrateur indépendant avait, dans ses prérogatives, la possibilité de licencier des travailleurs, le ministre a répondu que "la mission de l'administrateur indépendant est, au contraire, de défendre les intérêts de l'entreprise et des travailleurs". Le 22 août, le juge-enquêteur, saisi des dossiers des sociétés appartenant aux Groupes Haddad, Tahkout et Kouninef, a rendu des ordonnances de désignation de trois administrateurs, experts financiers agréés, pour la gestion de ces sociétés.
Dans un communiqué, le procureur général près la cour d'Alger avait alors indiqué que la désignation de ces administrateurs répond à "un souci d'assurer la pérennité des activités des dites sociétés et de leur permettre de préserver les postes d'emploi et d'honorer leurs engagements envers les tiers". Ainsi, outre la sauvegarde de dizaines de milliers de postes d'emplois, le dispositif piloté par le ministère des Finances permettra également, soutient le premier argentier du pays, de relancer, dans un cadre "normalisé", les relations bancaires et commerciales avec les correspondants bancaires et partenaires internationaux, dans un climat positif. Il évitera ensuite un impact négatif sur le budget de l'Etat et les caisses de sécurité sociale, consécutif au non paiement des impôts et des cotisations sociales aux caisses d'assurance et de retraite.
Résumant les objectifs fondamentaux de ce comité intersectoriel chargé du suivi des activités économiques et de la préservation de l'outil de production national, M. Loukal a souligné que ce dispositif visait, outre la sauvegarde de la production et des emplois, la préservation des intérêts de l'Etat, dans le cadre des marchés émargeant à la commande publique, conclus avec les entreprises concernées. La sécurité du marché intérieur, du fait des parts de marchés détenues par certaines de ces entités, la conduite des projets industriels en phase de réalisation ainsi que le maintien de la cadence de production pour les sociétés en exploitation, secteur automobile notamment, "constituent les autres priorités u comité", selon le ministre
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Posté Le : 02/09/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ll Ee Mm Ii Dd Ii Ll Ii Bb Rr Ee
Source : www.lemidi-dz.com