Algérie

Le défunt Hocine Aït-Ahmed incarne « l'idéal national de la résistance contre l'occupant français »



Le défunt Hocine Aït-Ahmed incarne « l'idéal national de la résistance contre l'occupant français »
L'association du MALG (ministère de l'Armement et des Liaisons générales) durant la guerre de libération nationale, a rendu hommage hier au défunt Hocine Aït-Ahmed qui « incarne l'idéal national de la résistance contre l'occupant français ». « Les membres de l'association des anciens moudjahidine du MALG s'inclinent avec respect devant la mémoire du regretté Hocine Aït-Ahmed, l'homme et le militant qui incarnait l'idéal de résistance contre l'occupant colonial », est-il souligné dans le communiqué signé par le président du MALG, Dahou Ould Kablia. « Au déclenchement de la Révolution en 1954, Aït-Ahmed a été le messager clairvoyant du FLN (Front de libération nationale), notamment aux Nations unies pour faire connaître la voix d'un peuple farouchement décidé à recouvrer sa liberté et son indépendance », souligne le communiqué. Le défunt n'a cessé de montrer la voie à suivre pour construire une Algérie « réellement démocratique, fraternelle et moderne qui offrirait à ses enfants (...) la liberté, la paix, la justice et le progrès ». De son côté, le président de l'association nationale des moudjahidine de la Fédération du FLN de France 1954-1962 (wilaya VII historique), Mohand Akli Benyounès, a relevé que Hocine Aït-Ahmed fut parmi les « initiateurs de la préparation du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954 », ajoutant qu'il fut aussi « le premier représentant de l'Algérie combattante à la conférence de Bandung (Indonésie) ».Il s'agit également d'un « moudjahid infatigable de la lutte pour la libération nationale et du processus démocratique » en Algérie, a-t-il ajouté. De son côté, Me Ali Haroun, ex-membre du Haut comité d'Etat (HCE), a mis en exergue le « combat pacifique » de Hocine Aït-Ahmed pour la démocratie et son rôle durant la guerre de libération nationale.Pour sa part, le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdellah Djaballah, a rappelé que le défunt a été « un des héros ayant préparé et déclenché la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954 ».Il a ajouté qu'Aït-Ahmed avait fondé un parti politique en 1963 pour « défendre les libertés et la démocratie et édifier par là même un Etat démocratique ». Pour sa part, le président de la Coordination nationale des droits de l'homme, Salah Debouz, a qualifié Hocine Aït-Ahmed de « symbole de la liberté et une des grandes figures de la Révolution ». Il a relevé aussi que le défunt « a défendu, à travers son parcours militant, les libertés et de la dignité humaine », appelant le peuple algérien à « respecter cette icône de la Révolution et s'inspirer de ses idéaux ».




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