Algérie

Le défi de la croissance


Le défi de la croissance
La Tunisie, présentée en modèle de réussite de la transition politique, entend saisir l'opportunité de la conférence sur l'investissement organisée lundi dernier pour redonner vie à une économique fortement touchée par les soubresauts de la crise. « Aujourd'hui, la Tunisie se présente à vous avec une vision économique claire, des choix stratégiques, des secteurs porteurs et des projets structurants », a déclaré le Premier ministre tunisien, Mehdi Jomaâ. Le challenge de la croissance, en pleine adéquation avec le processus de démocratisation, est posé pour la nouvelle Tunisie décidée à redonner du rythme au flux des investissements, conçus comme le levier de la relance. La forte participation à la conférence sur l'investissement en Tunisie est perçue comme « un soutien des partenaires politiques et économiques » et un « message d'espoir ». C'est dans ce sillage que s'est tenue, à Tunis, une conférence internationale d'investisseurs, coorganisée par la France et présidée par les Premiers ministres tunisien et français, Mehdi Jomaâ et Manuel Valls, sous la dénomination « Investir en Tunisie : start-up démocratie ». Plus de 30 pays, dont l'Algérie, représentée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, une vingtaine d'institutions internationales et des dizaines d'entreprises privées ont pris part au grand rassemblement économique pour « rétablir la confiance des investisseurs et des bailleurs de fonds ». Une « vision stratégique », comprenant un programme de réformes économiques structurelles sera défendue pour « créer un cadre attractif pour les investisseurs », a déclaré le porte-parole du gouvernement Nidhal Ouerfelli, plaidant pour « le passage d'un Etat planificateur à un Etat stratège, régulateur ». Ainsi, le gouvernement Jomaâ devait présenter aux participants quelque 22 grands projets « prêts à être réalisés » d'un coût total d'environ 12 milliards de dinars (plus de 5 milliards d'euros), selon le ministre de l'Equipement, Hédi Larbi. Parmi ces projets, figurent la réalisation d'un port en eau profonde à Enfidha, au sud de Tunis, et la construction d'un barrage dans le nord-ouest du pays. L'Exécutif doit également présenter au secteur privé les possibilités d'investissement dans plusieurs secteurs, dont l'industrie, l'énergie, le transport et, surtout, le tourisme, pierre angulaire de l'économie tunisienne, profondément touchée par l'instabilité politique et sécuritaire que le pays a connue ces deux dernières années. Néanmoins, le nombre de touristes a légèrement progressé en 2013, atteignant 6,3 millions de visiteurs, en hausse de 5% par rapport à 2012, sans pour autant atteindre le niveau de 2010 (-9,2%). Les recettes touristiques ont, quant à elles, enregistré sur un an une baisse de 5,3% en euros (1,4 milliard d'euros) et une légère hausse de 1,5% pour les recettes en monnaie


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