«Le monde a changé, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique doit s'y adapter afin de contribuer efficacement à l'amélioration de la recherche scientifique en Algérie », a-t-il insisté. Et de préciser que ce système universel n'a pas été adopté sans fondement, car le diplôme délivré par l'Etat algérien sera reconnu ailleurs, sans qu'il y ait besoin d'équivalence. «Le système LMD nous a procuré la lisibilité et la visibilité internationales», a-t-il souligné. En débattant sur le fameux décret 10-315 qui continue d'alimenter la polémique, le conférencier a rappelé que le forum des universités auquel ont pris part plus de 150 étudiants, a proposé d'annuler ledit décret pour donner des chances à toutes les catégories, et que la proposition a été retenue.
Ce qui veut dire que le diplôme d'ingénieur d'Etat et le concours de magistère concernant le système classique seront maintenus. Le rôle de l'université, a-t-il indiqué, se limite à la formation des jeunes. «Nos étudiants doivent faire la différence entre les études professionnelles et la carrière; le diplôme est une étape, et la carrière en est une autre», a-t-il affirmé. L'enseignement supérieur est en phase de transition, ce qui explique quelques défaillances en matière d'organisation et de classification, a-t-il commenté. Selon lui, il n'y a pas de rétrogradation entre les deux systèmes: «Ce ne sont pas les mêmes mesures d'évaluation; le système classique est basé sur le nombre d'années d'études, alors que le système LMD se mesure par le contenu du programme enseigné.»Â                                    Â
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Posté Le : 11/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : O. S. Merrouche
Source : www.elwatan.com