Algérie

Le déclin se confirme


Le déclin de la sélection nationale de football enregistré lors de l'année 2016 s'est confirmé cette année encore, avec deux sorties importantes ratées : une élimination précoce en janvier dernier dès le premier tour de la phase finale de la CAN-2017, disputée au Gabon, suivie d'un parcours chaotique dans la course au Mondial de Russie 2018 lors des éliminatoires où les Verts n'ont remporté aucun match.Après une année 2016 où les coéquipiers du capitaine Yacine Brahimi n'ont pas brillé, le déclin des Verts s'est très vite confirmé donc dès le début de cette année 2017 à l'occasion de la CAN du Gabon.
Très ambitieuse avant ce tournoi, malgré les quelques turbulences traversées quelques mois auparavant avec notamment la valse des entraîneurs qui avait débuté avec le départ de Gourcuff, le casting raté avec le Serbe Milovan Rajevac et le rappel incohérent du Belge Leekens, l'EN quittera prématurément la phase finale de la CAN en recevant une véritable tannée.
Versés dans le groupe B, les coéquipiers d'Islam Slimani débutent mal le tournoi en se faisant accrocher par le Zimbabwe (2-2), avant de s'incliner face à la Tunisie (2-1). Quasi éliminée, l'Algérie avait besoin d'un miracle pour passer au second tour. Un miracle qui n'a pas eu lieu, en se contentant d'un nul face au Sénégal (2-2). Les Verts, si enclins à enchaîner avec les séries sans défaite depuis près d'une décennie, n'arrivent plus à gagner et commencent l'année 2017 avec trois matchs sans succès.
Une sortie africaine ratée, très mal digérée par l'opinion sportive nationale. Les «stars» des Verts sont descendues en flammes par les supporters et les médias. Résultats des courses : Leekens est limogé, Raouraoua évoque son retrait de la tête de la Fédération et les joueurs fuient le pays pour éviter la vindicte populaire en demandant d'être dispensés du stage qui devait avoir lieu en février. C'est le déclin !
Réveil éphémère en juin
En hibernation près de six mois après une CAN-2017 catastrophique, les Verts reprennent du service. Des Verts avec une nouvelle équipe aux commandes, d'abord avec une FAF, à sa tête Kheireddine Zetchi, et un nouveau sélectionneur, un Ibérique en la personne de Lucas Alcaraz qui succède en avril à Leekens.
C'était le semblant d'une nouvelle ère, puisque la sélection nationale réapprend à gagner avec l'ex-coach de Grenade, après une année sans succès. Une victoire en amical face à la Guinée (2-1) et une autre contre le Togo en éliminatoires de la CAN-2019 en l'espace de cinq jours (les 6 et 11 juin). L'espoir renaît, mais il n'était qu'éphémère. Les Verts retombent dans leurs travers juste après, à l'occasion des éliminatoires du Mondial-2018, dans lesquelles ils étaient mal partis.
Double défaite face à la Zambie en aller et retour début septembre (3-1 à l'aller et 0-1 au retour). Les Verts sont officiellement éliminés et enregistrent leur première défaite en Algérie en match officiel depuis 10 ans. La débâcle se poursuivra avec une troisième défaite de suite en automne, et la quatrième d'affilée dans ces éliminatoires en s'inclinant, le 10 octobre dernier à Yaoundé, face au Cameroun (2-0). Une défaite qui sonnera le glas pour le coach espagnol, bien que le Mondial n'était pas parmi les objectifs qui lui avaient été assignés par la FAF.


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