Algérie

Le débrayage largement suivi à l'Est du pays Actualité : les autres articles



Le débrayage largement suivi à l'Est du pays                                    Actualité : les autres articles
A Batna, le personnel paramédical de la wilaya a répondu à l'appel à la grève nationale initié par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP).
En effet, plus d'une centaine d'infirmiers grévistes ont occupé, hier matin, la grande cour du CHU Benflis Touhami de Batna. Selon le secrétaire général de wilaya du SAP, Kamel Guedour, ce mouvement de protestation a été suivi à hauteur de 80%. Trois jours de débrayage sont prévus. «Si la tutelle réagit positivement à nos revendications, on interrompra le mouvement instantanément», a affirmé notre interlocuteur. Les revendications concernent pour la plupart le statut et les primes des paramédicaux, ainsi que le respect du cahier des charges se rapportant à la formation paramédicale. Il est à rappeler que le ministre de la Santé et de la Population, lors de sa dernière visite de travail dans la wilaya, avait promis, selon M. Guedour, de régler cette dernière revendication.
En réponse aux questions d'El Watan concernant les problèmes du secteur paramédical local, notre interlocuteur a affirmé que «tout allait bien». Or, selon des indiscrétions, ce secteur souffre d'un malaise caractérisé par l'absentéisme et les mauvaises prestations dans l'assistance des malades.
A Mila, le mot d'ordre de grève de trois jours (24, 25 et 26 décembre) initié par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a été massivement suivi, hier, dans l'ensemble des établissements sanitaires de la wilaya. Selon Tahar Mehat, président du bureau de wilaya de cette formation syndicale, le taux de débrayage affiché à la mi-journée était de l'ordre de 87,21%. «Les adhérents du SAP, dont le nombre global dépasse les 600, ont, à travers leur mobilisation, grandement contribué à la réussite de ce mouvement de protestation pour la satisfaction de leurs revendications et faire pression sur la tutelle, qui continue à renier ses engagements», souligne notre interlocuteur.


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