Algérie

Le débat sur la peine de mort relancé



L'atroce assassinat de Djamel Bensmail a, par son terrible choc, provoqué l'indignation et l'émoi au sein de l'opinion publique nationale. Dès lors des voix, très nombreuses, se sont élevées pour clamer l'application de la peine de mort contre les "sauvages" qui ont commis ce terrible forfait.L'atroce assassinat de Djamel Bensmail a, par son terrible choc, provoqué l'indignation et l'émoi au sein de l'opinion publique nationale. Dès lors des voix, très nombreuses, se sont élevées pour clamer l'application de la peine de mort contre les "sauvages" qui ont commis ce terrible forfait.
En effet dans leur majorité les Algériens, qui ont condamné avec la plus grande énergie ce crapuleux assassinat, multiplient les appels en direction des plus hautes autorités du pays en espérant le plus grand châtiment pour les auteurs de ce crime abominable. Et pour eux, seule l'application de la peine capitale pourrait être à la mesure de cet horrible crime. Dans les réseaux sociaux, en tout cas, le débat sur la peine de mort est bel et bien lancé ou plutôt relancé. On s'affronte à coup d'arguments et chaque camp défend fermement sa position. Les pros et les anti- peine de mort se livrent donc à une bataille et chaque camp espère que les autorités soient favorables à ses thèses.
Les autorités affairées à faire toute la lumière sur cet assassinat.
Avant-hier les pouvoirs publics ont ainsi annoncé l'arrestation de pas moins de 36 personnes. C'est le directeur de de la Police judiciaire à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Mohamed Chakour, qui en a fait l'annonce lors d une conférence de presse. Parmi les 36 mis en cause arrêté figure la femme qui appelait et incitait à "décapiter la dépouille et la personne qui a poignardé la victime, arrêtée alors qu'elle tentait de fuir vers le Maroc".
Les révélations des mis en cause ont accentué le dépit des Algériens qui ne jurent que par l'application de la peine de mort contre ces assassins. C'est dire combien cet assassinat suivi par le lynchage de la victime est en train de susciter l'indignation des Algériens. Le débat ne fait que commencer et il est certain qu'il va se poursuivre au fur et à mesure que l'enquête avance et même après le procès, ce sera encore le cas. Ce débat revient au devant de la scène nationale à chaque fois qu'il y a un horrible crime. Et ce ne sont pas les exemples qui manquent pour illustrer cette situation. La peine de mort existe bel et bien dans la législation algérienne, mais elle n'est pas appliquée et depuis presque 30 ans maintenant. La dernière fois ou elle a été appliquée remonte, en effet, à l'année 1993. Pourtant les tribunaux continuent d'énoncer des jugements à la peine capitale commués en une peine à la perpétuité. Les autorités ont depuis fait la sourde oreille a tous les appels pour le retour à l'application de la peine capitale. Jusqu'à quand vont-elles maintenir le cap '
Il y a quelques mois une fenêtre s'est pourtant ouverte laissant clairement penser que les pouvoirs public pourraient faire marche arrière. "La peine de mort existe dans la loi. Ne soyez donc pas surpris si elle est appliquée à l'avenir, si besoin il y a", a menacé Belkacem Zeghmati, ex-ministre de la Justice devant les députés lors d'une séance parlementaire pour examiner un projet de loi relatif à la lutte contre les enlèvements d'enfants et d'ajouter que "des négociations sont en cours, sur les plans national et international entre ceux qui appuient et ceux qui rejettent le retour à la peine capitale". Il a poursuivi disant que l'Algérie était un "Etat souverain, libre d'appliquer la peine de mort, et que rien n'est en mesure d'entraver son application", en allusion à la pression exercée par les organisations internationales des droits de l'Homme pour l'abolition de cette peine. Zeghmati a, en outre, fait savoir que "l'Algérie n'a signé ni ratifié aucun accord international interdisant le recours à la peine de mort".
En effet dans leur majorité les Algériens, qui ont condamné avec la plus grande énergie ce crapuleux assassinat, multiplient les appels en direction des plus hautes autorités du pays en espérant le plus grand châtiment pour les auteurs de ce crime abominable. Et pour eux, seule l'application de la peine capitale pourrait être à la mesure de cet horrible crime. Dans les réseaux sociaux, en tout cas, le débat sur la peine de mort est bel et bien lancé ou plutôt relancé. On s'affronte à coup d'arguments et chaque camp défend fermement sa position. Les pros et les anti- peine de mort se livrent donc à une bataille et chaque camp espère que les autorités soient favorables à ses thèses.
Les autorités affairées à faire toute la lumière sur cet assassinat.
Avant-hier les pouvoirs publics ont ainsi annoncé l'arrestation de pas moins de 36 personnes. C'est le directeur de de la Police judiciaire à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Mohamed Chakour, qui en a fait l'annonce lors d une conférence de presse. Parmi les 36 mis en cause arrêté figure la femme qui appelait et incitait à "décapiter la dépouille et la personne qui a poignardé la victime, arrêtée alors qu'elle tentait de fuir vers le Maroc".
Les révélations des mis en cause ont accentué le dépit des Algériens qui ne jurent que par l'application de la peine de mort contre ces assassins. C'est dire combien cet assassinat suivi par le lynchage de la victime est en train de susciter l'indignation des Algériens. Le débat ne fait que commencer et il est certain qu'il va se poursuivre au fur et à mesure que l'enquête avance et même après le procès, ce sera encore le cas. Ce débat revient au devant de la scène nationale à chaque fois qu'il y a un horrible crime. Et ce ne sont pas les exemples qui manquent pour illustrer cette situation. La peine de mort existe bel et bien dans la législation algérienne, mais elle n'est pas appliquée et depuis presque 30 ans maintenant. La dernière fois ou elle a été appliquée remonte, en effet, à l'année 1993. Pourtant les tribunaux continuent d'énoncer des jugements à la peine capitale commués en une peine à la perpétuité. Les autorités ont depuis fait la sourde oreille a tous les appels pour le retour à l'application de la peine capitale. Jusqu'à quand vont-elles maintenir le cap '
Il y a quelques mois une fenêtre s'est pourtant ouverte laissant clairement penser que les pouvoirs public pourraient faire marche arrière. "La peine de mort existe dans la loi. Ne soyez donc pas surpris si elle est appliquée à l'avenir, si besoin il y a", a menacé Belkacem Zeghmati, ex-ministre de la Justice devant les députés lors d'une séance parlementaire pour examiner un projet de loi relatif à la lutte contre les enlèvements d'enfants et d'ajouter que "des négociations sont en cours, sur les plans national et international entre ceux qui appuient et ceux qui rejettent le retour à la peine capitale". Il a poursuivi disant que l'Algérie était un "Etat souverain, libre d'appliquer la peine de mort, et que rien n'est en mesure d'entraver son application", en allusion à la pression exercée par les organisations internationales des droits de l'Homme pour l'abolition de cette peine. Zeghmati a, en outre, fait savoir que "l'Algérie n'a signé ni ratifié aucun accord international interdisant le recours à la peine de mort".


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