Dans le marché mondial du photovoltaïque, les panneaux solaires fonctionnant avec des cellules multicristallines sont actuellement les moins chers et vont le rester encore pour longtemps.Le choix du modèle énergétique le mieux adapté au pays dans le cadre du développement des énergies renouvelables suscite de forts débats. Pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika «le choix doit se faire sur la base des spécificités du pays», a-t-il recommandé dans son message adressé aux participants à la conférence -exposition organisée récemment à Alger. Il a en fait balisé le terrain dans ce domaine. Et à ce propos, des experts dans le domaine vont plus loin en soutenant en ce qui concerne l'énergie électrique issue des centrales solaires qu'il faut opter pour le procédé qui à la fois permet d'avoir un kW/heure à bas prix de revient et que le taux de rendement ne s'amenuise pas trop vite avec le temps. Toujours selon des experts,le procédé qui répond le mieux à ses exigences est celui qui utilise les cellules photovoltaïques multicristallines. Autrement dit, selon les experts, la technologie multicristalline permet aux panneaux solaires de supporter des températures pouvant atteindre les 50°Celcius sans pour autant perdre de leur rendement. D'autant plus qu'il faut savoir que dans le marché mondial du photovoltaïque,les panneaux solaires qui fonctionnent avec des cellules multicristallines sont les moins chères actuellement et vont le demeurer pour longtemps encore. Toujours dans le même ordre d'idées il est intéressant de savoir que le prix du kilowatt /heure produit par cette technologie tourne autour des 4 DA le kw. Ce qui en soi est un prix très compétitif par rapport à celui du prix du kW issu des centrales électriques fonctionnant au gaz ou au fuel. Retenons que d'autres technologies à rendement élevé existent, mais elles restent chères par leur coût d'installation. Comme il est utile de faire remarquer que les panneaux solaires peuvent connaître des chutes de rendement dues au fait de la chaleur ambiante élevée! D'où il devient important aux investisseurs intéressés par ce créneau de s'assurer que les cellules voltaïques supportent les grandes chaleur afin d'éviter de trop grandes pertes de rendement. Plus en aval, c'est-à-dire pour ce qui concerne le prix de vente du kW, il faut savoir que la loi en vigueur a fixé de manière administrative le tarif d'achat de l'énergie électrique produite à partir des centrales solaires. Ce qui pourrait se traduire par un désintéressement chez les investisseurs à moins que la législation ne change pour que soit garanti un bénéfice acceptable pour les investisseurs». Il convient aussi, comme l'ont souvent martelé des experts nationaux que le pays devrait vite passer au mixte énergétique d'autant plus que c'est à la portée dans le sens où le pays peut disposer facilement de 1900 kW par an. C'est pour dire que le solaire c'est l'énergie du futur pour peu qu'une volonté d'aller dans ce sens existe. C'est la question que l'on peut se poser si l'on se réfère au projet de production de 4 500 MW à partir de centrales solaires et qui relève du plan national de développement des énergies renouvelables, qui n'arrive pas à être lancé. Mais aux dernières nouvelles l'avis d'appel d'offres international, qui a été plusieurs fois ajourné, pour la concrétisation de ce projet, pourrait être lancé d'ici la fin du 1er trimestre 2018. Ce projet, qui s'inscrit dans le plan de développement des énergies renouvelables de 22 GW à réaliser sur la période 2017-2030-2040 est doté d'une enveloppe financière de quatre à cinq milliards de dollars, projet qui, selon ses initiateurs permettra à l'Algérie d'augmenter ses capacités de production des énergies renouvelables qui ne sont actuellement que de 553 MW, très loin du grand potentiel existant, notamment en photovoltaïque. Selon des sources proches du dossier, la réalisation des champs solaires et la distribution des 40 250 MW d'électricité seront attribuées aux soumissionnaires les moins disants sur le prix du kWh, dans le cadre d'un appel d'offres relatif à ce projet grandiose. Ce choix est fait dans l'objectif d'obtenir le prix du kWh le plus faible possible, sachant que les dernières révolutions technologiques dans les énergies renouvelables au plan international ont fait que les coûts de production des énergies propres ont relativement baissé.Or, il semblerait que le gouvernement n'ait pas retenu l'option de la fixation d'un prix du kWh garanti par l'Etat au client, basé sur une grille afin de protéger le consommateur des augmentations des prix de l'énergie. La concurrence sera très rude. Rappelons enfin que la production des énergies renouvelables ou de génération et son intégration dans le système national d'approvisionnement en énergie électrique a été définie dans un décret publié au Journal officiel, elle précise que la Sonatrach participera à hauteur de 40% dans chaque société de projet, Sonelgaz et les entreprises publiques et privées nationales à 11%.
Ensuite, l'implication du privé national dans le capital de chacune des sociétés de projet ne dépassera pas 6%.
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Posté Le : 24/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Bouzid CHALABI
Source : www.lexpressiondz.com