"Il y a une mauvaise lecture"de la part des citoyens concernant les bilans Covid-19 en Algérie. Le constat est du Dr Bekat Berkani et cela explique, selon lui le relâchement observé auprès de la population qui se conforme de moins en moins aux règles de confinement."Il y a une mauvaise lecture"de la part des citoyens concernant les bilans Covid-19 en Algérie. Le constat est du Dr Bekat Berkani et cela explique, selon lui le relâchement observé auprès de la population qui se conforme de moins en moins aux règles de confinement.
Après la peur des premiers jours, un relâchement a été observé au fil des jours chez la population, probablement rassurée par les messages positifs sur l'évolution de l'épidémie. "Nous avons toujours dit qu'il faut continuer à respecter le confinement et persévérer. Nous n'avons pas vaincu l'épidémie, nous sommes dans une situation où les choses se sont stabilisées mais il faut absolument continuer toutes les mesures qui nous ont permis de fixer l'épidémie", insiste le Dr Berkani, président du Conseil de l'ordre des médecins et membre du comité scientifique de suivi du Covid-19. Il rejoint l'avis du DG de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), le Dr Derrar, en prévenant que tout relâchement non calculé provoquerait certainement "une 2e vague qui sera encore plus importante que la première". À ce propos, le Dr Berkani plaide pour un dé-confinement "par étapes". Cependant, il estime que la question ne doit pas se poser maintenant avec le mois de ramadan qui sera très difficile à gérer en matière de déconfinement.
"Il faut que les Algériens s'arment de patience. Le dé-confinement n'est pas encore à l'ordre du jour. On aura remarqué qu'il y a encore une dizaine de décès et une centaine de cas (positifs) par jour et des cas en réanimation même si la situation s'est stabilisée? À l'avenir, il faudra tenir dans la durée ces dispositions. Sur le plan individuel, certains comportements risquent de nous mener vers la catastrophe", regrette le Dr Bekat.Insistant sur la poursuite du confinement collectif, il cite l'exemple de la Chine qui s'est confinée pendant deux mois. Le Dr Bekat Berkani rappelle que les mesures de confinement et de distanciation sociales ont jusque-là été plus ou moins respectées, et ont contribué à ce que le virus ne circule pas de façon très importante dans le pays.
"La preuve en est que les chiffres des contaminations tournent autour d'une centaine par jour", souligne le Dr Bekkat qui estime que le confinement a été décidé à temps et d'ailleurs les Nations-unies ont félicité l'Algérie pour cette initiative. "Et avant le confinement, les autorités ont arrêté très tôt les écoles, le transport (aérien, terrestre), on a également très tôt suspendu les cours à l'université, suspendu les prières dans les mosquées et les matches de football", relève-t-il. Enfin, pour faire un bilan d'efficacité du protocole de traitement à la chloroquine, débuté il y a tout juste un mois il faudra des études,estime Bekat Berkani.
Après la peur des premiers jours, un relâchement a été observé au fil des jours chez la population, probablement rassurée par les messages positifs sur l'évolution de l'épidémie. "Nous avons toujours dit qu'il faut continuer à respecter le confinement et persévérer. Nous n'avons pas vaincu l'épidémie, nous sommes dans une situation où les choses se sont stabilisées mais il faut absolument continuer toutes les mesures qui nous ont permis de fixer l'épidémie", insiste le Dr Berkani, président du Conseil de l'ordre des médecins et membre du comité scientifique de suivi du Covid-19. Il rejoint l'avis du DG de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), le Dr Derrar, en prévenant que tout relâchement non calculé provoquerait certainement "une 2e vague qui sera encore plus importante que la première". À ce propos, le Dr Berkani plaide pour un dé-confinement "par étapes". Cependant, il estime que la question ne doit pas se poser maintenant avec le mois de ramadan qui sera très difficile à gérer en matière de déconfinement.
"Il faut que les Algériens s'arment de patience. Le dé-confinement n'est pas encore à l'ordre du jour. On aura remarqué qu'il y a encore une dizaine de décès et une centaine de cas (positifs) par jour et des cas en réanimation même si la situation s'est stabilisée? À l'avenir, il faudra tenir dans la durée ces dispositions. Sur le plan individuel, certains comportements risquent de nous mener vers la catastrophe", regrette le Dr Bekat.Insistant sur la poursuite du confinement collectif, il cite l'exemple de la Chine qui s'est confinée pendant deux mois. Le Dr Bekat Berkani rappelle que les mesures de confinement et de distanciation sociales ont jusque-là été plus ou moins respectées, et ont contribué à ce que le virus ne circule pas de façon très importante dans le pays.
"La preuve en est que les chiffres des contaminations tournent autour d'une centaine par jour", souligne le Dr Bekkat qui estime que le confinement a été décidé à temps et d'ailleurs les Nations-unies ont félicité l'Algérie pour cette initiative. "Et avant le confinement, les autorités ont arrêté très tôt les écoles, le transport (aérien, terrestre), on a également très tôt suspendu les cours à l'université, suspendu les prières dans les mosquées et les matches de football", relève-t-il. Enfin, pour faire un bilan d'efficacité du protocole de traitement à la chloroquine, débuté il y a tout juste un mois il faudra des études,estime Bekat Berkani.
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Posté Le : 25/04/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ll Ee Mm Ii Dd Ii Ll Ii Bb Rr Ee
Source : www.lemidi-dz.com