La campagne électorale pour les locales du 29 novembre est à son 16e jour, plus de la moitié du temps qui lui est échue, s'est donc écoulé sans qu'aucune polémique ou déclaration fracassante ne l'ait émaillée. Les leaders de partis en général se contentent de se répandre, soit, en promesses de servir le peuple, soit en exigences impératives de changement à l'adresse des autorités en place. Ainsi à partir de Ferdjouia (Mila) où il se trouvait samedi, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a lancé un appel pour «l'instauration d'un régime parlementaire». Animant un meeting dans la salle de cinéma de la ville, le président du FNA a estimé que le «changement pacifique et civilisé reste du domaine du possible» pour peu qu'il «émane du peuple». « Pour ce faire, il est nécessaire, a-t-il affirmé, de réhabiliter le rôle des élus locaux». Et Touati de dénoncer «les embûches dressées par l'administration devant les élus, qui se voient ainsi empêchés d'exercer pleinement leurs missions». Ceci, à partir des cimes du Djurdjura, à Larbaa Nath Irathen, le président du Parti de la jeunesse démocratique (PJD), Selim Khalfa, a estimé que "l'essentiel est de participer à ces élections, quitte à glisser un bulletin blanc dans l'urne, car par l'acte de vote vous contribuez à la mise en échec des complots extérieurs ourdis contre l'Algérie, sa jeunesse et ses richesses ». Quant au président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) et ministre de la Communication, Mohamed Saïd, il a déclaré la guerre contre la bureaucratie. Depuis Guelma, il a appelé à l'institution d'une manifestation qui sera baptisée du nom d'«une année contre la bureaucratie » sur le modèle de «Tlemcen, capitale de la culture islamique» et de «L'année de l'Algérie en France». Selon lui «gagner la bataille de la bureaucratie résoudra 50% des problèmes ». Mohamed Saïd a confié à l'assistance qu'il a accepté d'occuper un siège au sein de l'actuel gouvernement après avoir "ressenti une réelle intention des autorités supérieures de l'Etat à opérer le changement". Pour sa part, par la voix de son premier secrétaire, Ali Laskri, le Front des forces socialistes (FFS) a tenu à souligner depuis Sétif que c'est « avec le peuple que (son) parti a passé un deal et non avec le pouvoir à propos de sa participation aux locales». Laskri a soutenu du reste que les affaires du pays sont «très mal gérées» du fait du «manque de démocratie » qui selon lui entretient «l'opacité et la corruption ». Et Laskri d'ajouter : «Le budget alloué par la loi de finances aux collectivités locales est insuffisant». Dans la même ville, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a axé son discours sur la conjoncture internationale. «Lorsque, a-t-il dit, les grandes puissances auront faim, les pays en développement doivent se mobiliser en boostant davantage leur développement local pour éviter d'être consommé comme des casse-croutes». Et Ouyahia de poursuivre « les Algériens qui ont gagné la bataille de protection du pays lors de la décennie noire doivent faire de même pour mener à terme le train du développement multisectoriel mis en marche depuis l'année 2000 ». Ceci à Chlef , le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, a estimé que «les prochaines locales revêtent une importance capitale pour le pays, car elles se déroulent, a-t-il ajouté, dans une conjoncture particulière, marquée notamment par de grands défis à relever pour préserver la stabilité et la paix pour lesquelles le peuple algérien a payé un lourd tribut ».
La campagne électorale pour les locales du 29 novembre est à son 16e jour, plus de la moitié du temps qui lui est échue, s'est donc écoulé sans qu'aucune polémique ou déclaration fracassante ne l'ait émaillée. Les leaders de partis en général se contentent de se répandre, soit, en promesses de servir le peuple, soit en exigences impératives de changement à l'adresse des autorités en place. Ainsi à partir de Ferdjouia (Mila) où il se trouvait samedi, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a lancé un appel pour «l'instauration d'un régime parlementaire». Animant un meeting dans la salle de cinéma de la ville, le président du FNA a estimé que le «changement pacifique et civilisé reste du domaine du possible» pour peu qu'il «émane du peuple». « Pour ce faire, il est nécessaire, a-t-il affirmé, de réhabiliter le rôle des élus locaux». Et Touati de dénoncer «les embûches dressées par l'administration devant les élus, qui se voient ainsi empêchés d'exercer pleinement leurs missions». Ceci, à partir des cimes du Djurdjura, à Larbaa Nath Irathen, le président du Parti de la jeunesse démocratique (PJD), Selim Khalfa, a estimé que "l'essentiel est de participer à ces élections, quitte à glisser un bulletin blanc dans l'urne, car par l'acte de vote vous contribuez à la mise en échec des complots extérieurs ourdis contre l'Algérie, sa jeunesse et ses richesses ». Quant au président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) et ministre de la Communication, Mohamed Saïd, il a déclaré la guerre contre la bureaucratie. Depuis Guelma, il a appelé à l'institution d'une manifestation qui sera baptisée du nom d'«une année contre la bureaucratie » sur le modèle de «Tlemcen, capitale de la culture islamique» et de «L'année de l'Algérie en France». Selon lui «gagner la bataille de la bureaucratie résoudra 50% des problèmes ». Mohamed Saïd a confié à l'assistance qu'il a accepté d'occuper un siège au sein de l'actuel gouvernement après avoir "ressenti une réelle intention des autorités supérieures de l'Etat à opérer le changement". Pour sa part, par la voix de son premier secrétaire, Ali Laskri, le Front des forces socialistes (FFS) a tenu à souligner depuis Sétif que c'est « avec le peuple que (son) parti a passé un deal et non avec le pouvoir à propos de sa participation aux locales». Laskri a soutenu du reste que les affaires du pays sont «très mal gérées» du fait du «manque de démocratie » qui selon lui entretient «l'opacité et la corruption ». Et Laskri d'ajouter : «Le budget alloué par la loi de finances aux collectivités locales est insuffisant». Dans la même ville, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a axé son discours sur la conjoncture internationale. «Lorsque, a-t-il dit, les grandes puissances auront faim, les pays en développement doivent se mobiliser en boostant davantage leur développement local pour éviter d'être consommé comme des casse-croutes». Et Ouyahia de poursuivre « les Algériens qui ont gagné la bataille de protection du pays lors de la décennie noire doivent faire de même pour mener à terme le train du développement multisectoriel mis en marche depuis l'année 2000 ». Ceci à Chlef , le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, a estimé que «les prochaines locales revêtent une importance capitale pour le pays, car elles se déroulent, a-t-il ajouté, dans une conjoncture particulière, marquée notamment par de grands défis à relever pour préserver la stabilité et la paix pour lesquelles le peuple algérien a payé un lourd tribut ».
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Posté Le : 19/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B L
Source : www.lemidi-dz.com