Algérie

Le CW128 fermé à la circulation à Maatkas (Tizi-Ouzou)



Les bars clandestins font réagir la population Les bars clandestins, qui prolifèrent au lieudit ‘la gare’ de Maatkas, sur le chemin de wilaya n°128, au sud de Tizi-Ouzou, viennent de faire réagir les villageois des environs qui ont ainsi fermé la voie à la circulation pour exiger leur fermeture immédiate.Le CW128 est un tronçon routier qui relie Tizi-Ouzou à Boghni en traversant une partie importante des communes de Draa Ben Khedda, Tirmitine et Maatkas. Il a été rendu tristement célèbre par les nombreux faux barrages qui y ont été enregistrés et aussi par la présence, dans les environs de l’ex-gare, de bars clandestins qui se sont implantés, on ne sait comment, sur ces lieux mêmes appartenant à la société des chemins de fer. La population ne comprend d’ailleurs pas comment, malgré que tout le monde se plaint que des groupuscules terroristes traversent régulièrement cet endroit, ces bars clandestins travaillent sans avoir peur, et ce, d’autant plus qu’outre les boissons alcoolisées qui y coulent à flots, ils ont également fait appel à des femmes de petite vertu. Excédés, les résidents des villages d’Aït Saïd Ou M’hamed, de Tizi Ameur (commune limitrophe d’Aïn Zaouïa) et les habitants d’Ighil Tequedhivine, dans les Berkoukas, sont ainsi descendus vendredi dernier, coupant le CW128 à l’aide de troncs d’eucalyptus mis en travers de la chaussée, empêchant toute circulation routière durant la journée de ce vendredi et la matinée d’hier. Cette action extrême a été décidée pour «attirer l’attention des autorités sur la prolifération des lieux de débauche en cet endroit», diront plusieurs protestataires. Vers midi, ce samedi, le chef de Daïra de Maatkas, accompagné du chef de la Sûreté urbaine, se sont rendus sur les lieux et ont pris langue avec les protestataires qui étaient assez nombreux. Le chef de Daïra a ainsi écouté les doléances de la population et promis que le problème sera pris en charge «de façon sérieuse et en urgence». Aussi, rassurés quant aux intentions des pouvoirs publics de «nettoyer rapidement les lieux», les citoyens des villages et hameaux ont reçu cette promesse avec satisfaction. Ainsi, pour eux désormais, leurs familles pourront aller aux champs sans risquer des agressions ou entendre des propos déplacés, voire orduriers. Il est bon, cependant, de signaler que le cas des bars clandestins de l’ex-gare des Maatkas existe depuis près de dix ans, sans que les pouvoirs publics aient daigné réagir devant ce chancre du vice. Il a fallu que les habitants des environs décident d’occuper la voie publique, dans l’intention bien arrêtée de brûler les lieux de débauche, pour qu’enfin les autorités locales bougent. M. Chabane


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