Algérie

Le curage des caves délaissé par l'APC d'El Harrach Malgré 37 millions de dinars alloués par les OPGI


Le curage des caves délaissé par l'APC d'El Harrach                                    Malgré 37 millions de dinars alloués par les OPGI
Des immeubles sont submergés par les eaux usées et les locataires sont souvent déçus par les opérations de curage menées avec un matériel dérisoire.
Le curage des caves ne se fait pas régulièrement dans les immeubles de l'Algérois. A la cité Bellevue d'El Harrach, les colocataires ont souvent été rabroués par les services de l'APC.«Les résidants n'ont pas reçu la visite du BCH d'El Harrach. Nous avons été obligés de faire une quête. Avec les 15 000 DA collectés, nous avons fait venir une entreprise pour curer les caves», affirme Mohamed B., qui dénonce le bureau d'hygiène communal (BCH) de l'APC d'El Harrach qui «ne répond pas aux réclamations des administré menacés par les maladies à transmission hydrique (MTH). La santé publique n'intéresse pas les services de M. Abzar (P/APC, ndlr)».
Le problème constaté dans les anciennes cités est signalé également dans les nouveaux grands ensembles d'habitation de l'AADL.«Dans notre cité de Seballa, à El Achour, on a dû suer sang et eau pour faire réagir les gérants du site. En été et en hiver, c'est le même problème. Les eaux stagnantes attirent les moustiques», enrage Salim, locataire. «Un compresseur ne coûte pas cher. 40% vont aux seules charges destinées aux différents travaux dans la cité», témoignent les autres résidants qui n'ont pas pu faire réagir les autorités de l'AADL et de l'APC d'El Achour, «complètement absentes».
Non loin de là, les caves des immeubles de Aïn Allah (Dély Ibrahim), réalisés par les Danois, sont aussi submergées par les eaux usées. «La cité en préfabriqué risque de s'effondrer à cause des eaux stagnantes. Le siège de l'APC se trouve pourtant à l'intérieur de la cité, mais les autorités ne réagissent pas», s'indignent les habitants.
A l'est d'Alger, à la cité Verte-Rive (Bordj El Kiffan), l'état des caves irrite les résidants. «Les moustiques vont chasser les résidants. Nos caves sont des endroits propices à la prolifération des microbes», nous dit un habitant désabusé. L'enveloppe de 37 millions de dinars allouée pour l'opération par les différents offices de gestion des immeubles s'avère insuffisante. «L'opération lancée par les OPGI de la wilaya touchera à peine 500 immeubles dans une quarantaine de quartiers», assure un responsable de la wilaya, qui reconnaît que l'opération rencontre plusieurs entraves liées au manque d'entreprises, mais aussi à l'inaccessibilité des caves.
Ouamer Makhoukh, directeur de l'établissement d'hygiène urbaine d'Alger (Hurbal), structure de wilaya dont la mission principale est la prévention contre les maladies à transmission hydrique, a assuré, dans un précédent entretien, qu'il y a plus d'un millier de caves inondées dans la vingtaine de communes sous contrôle de l'EPIC concernées par les opérations de lutte antilarvaire menées par des équipes de cet établissement.Les communes concernées, fait remarquer le directeur de wilaya, sont Kouba et Dely Ibrahim, où se trouvent la plupart de ces caves.
La lutte menée par Hurbal, en collaboration avec les bureaux d'hygiène communaux (BCH), qui s'étalait auparavant de février à juin, continue tout au long l'année, signale M. Makhoukh.Des immeubles sont submergés par les eaux usées et les colocataires, qui réclament l'intervention des BCH, sont souvent déçus à cause des opérations de curage menées avec un matériel dérisoire.
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