Algérie

Le cube (10)



Résumé des épisodes précédents : le chef des gendarmes est allé faire chercher un spécialiste pour ausculter le cube à l'aide d'un appareil à échographie. C'est le docteur Hnounou Maoui qui s'en charge, entouré de tous les occupants de la plage de Sidi Krafess, dans un silence de mort.  Alors ', s'impatiente le chef des gendarmes, très irrité par ce cube diabolique dont l'utilité lui semble aussi nulle qu'un civil dans une guerre. Le docteur fronce ses énormes sourcils, intimant silencieusement à tout le monde de se taire, alors qu'il ne s'agit que d'une image :  Y'a quelque chose qui bouge. Attendez, je règle le moniteur... Mais qu'est-ce que c'est ', demandent en ch'ur tous les occupants de la plage, regroupés derrière le spécialiste. Le docteur détaille le moniteur noir et blanc, avance et recule la tête pour mieux voir.  On dirait des formes de femmes... vivantes, d'ailleurs... Des formes de quoi ', demande confirmation le chef des gendarmes. Le docteur Hnounou plisse les yeux, le regard toujours plongé dans son moniteur, sa main parcourant la paroi métallique du cube en faisant de grands cercles pour en deviner tous les détails :  De très belles femmes... d'après ces formes...Widad, l'une des deux s'urs, demande : Pourquoi ne sont-elles pas mortes dans ce cube '  C'est qu'elles ont des réserves alimentaires dedans, lui répond Yu. Réfléchis un peu au lieu de faire la femme qui bronze.  Depuis que tu es en Algérie, tu parles comme les Algériens, intervient Soad pour défendre sa s'ur. Le docteur Hnounou est toujours plongé dans son écran, caressant la paroi d'une main et lissant régulièrement ses grandes moustaches de l'autre.  Je le savais ! s'écrie Tchachali, c'est un container de top models russes. Il a dû échouer par là alors qu'il allait vers ailleurs.  N'importe quoi, lui fait Soad. Pourquoi des Russes '  C'est la mafia russe, c'est clair. ' à suivre


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