Algérie

Le Croissant rouge algérien souligne la nécessité de la constitutionnalisation des droits de l'enfant



Le Croissant rouge algérien souligne la nécessité de la constitutionnalisation des droits de l'enfant
La présidente du Croissant rouge algérien (CRA), Saida Benhabyles, a souligné, dimanche à Alger, la nécessité de la constitutionnalisation des droits de l'enfant, exprimant son approbation de tous les articles du projet de la révision de la Constitution, consacrant notamment les droits de l'homme et la protection de la dignité humaine.S'exprimant à l'issue de sa rencontre avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, chargé de mener les consultations sur le projet de la révision de la Constitution, Mme Benhabyles a indiqué avoir exprimé son approbation de tous les articles du projet de la révision de la Constitution consacrant notamment les droits de l'homme et la protection de la dignité humaine, soulignant dans ce cadre, la nécessité de la constitutionnalisation des droits de l'enfant, en vertu des conventions internationales ratifiées par l'Algérie en décembre 1992.Mme Benhabyles a axé également ses propositions sur la constitutionnalisation de l'obligation de la protection des personnes âgées par l'Etat et la famille pour que cette frange de la société puisse vivre dans "la dignité".La présidente du CRA a loué la présence d'un article dans le projet de la révison de la Constitution qui donne le droit aux personnes en état de garde à vue de contacter un de leur parent, soulignant la nécessité de l'élargir à l'avocat de la personne concernée, pour consacrer davantage les libertés fondamentales du citoyen.Interrogé sur la nature du système politique qu'elle avait proposé, Mme Benhabilyes a indiqué avoir donné, actuellement, sa préférence pour le système semi-présidentiel. Elle a, par ailleurs, relevé que l'invitation du CRA aux consultations sur la révision de la Constitution traduisait tout le grand intérêt qu'accordait l'Etat algérien et le président de la République aux droits humains.Le 15 mai dernier, la présidence de la République avait adressé des invitations à 150 partenaires constitués notamment des partis politiques, organisations et associations nationales représentants de diverses corporations, en vertu de la décision du président Bouteflika, prise le 7 mai dernier, en Conseil des ministres.Les invitations ont été acceptées par 30 personnalités sur 36 destinataires, 52 partis politiques sur 64 invités, toutes les organisations et associations nationales destinataires d'une invitation et les 12 professeurs d'universités sollicités.




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